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Selmi: Le contrôle préalable pour maîtriser le déficit commercial

La directrice générale du Commerce extérieur au ministère du Commerce et du Développement des exportations, Dorra Borji Selmi, a indiqué, dans Midi Show de ce mardi 18 octobre, que le contrôle préalable pour l’importation de certains produits ne vise pas les "petits importateurs" qui doivent, selon elle, se soumettre aux nouvelles dispositions pour surmonter les éventuelles difficultés. Elle a ajouté que d’autres mesures suivront, en vue de maîtriser un peu plus le déficit de la balance commerciale.

Pour elle, en effet "cette mesure a pour but la réduction du déficit commercial qui a atteint des records en 2022, soit 19 milliards de dinars, au cours des neuf premiers mois de l'année en cours, alors que ce chiffre était de 11 milliards seulement en 2021, pour le seul secteur formel", a-t-elle précisé.

Dorra Borji Selmi a ainsi souligné que les importateurs doivent être agréés pour améliorer la qualité des produits importés et du service après-vente.

"Pour l’instant, aucun autre produit ne sera ajouté à la liste déjà rendue publique. Notre objectif est d’épargner au moins trois milliards de dinars, mais on s’attend, également, aux répercussions négatives de ces mesures", a-t-elle dit.  

L’invitée de Midi Show a, en outre, déclaré que le contrôle préalable n’est pas une invention tunisienne et que plusieurs pays dans le monde ont pris des mesures pareilles, pour protéger leurs économies.

Sur un autre plan, Dorra Borji Selmi a indiqué que des négociations sont en cours avec la Turquie pour réduire les importations et augmenter le volume des exportations vers ce pays et ce, pour réduire le déficit commercial qui s’élève à trois milliards de dinars.