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Fetiti : L'immunité parlementaire n'est pas définitive

Tarek Fetiti, deuxième  vice-président de l'Assemblée des représentants du peuple, était l’invité de Midi Show, ce lundi 22 mars 2021.


Fetitit a considéré qu’il est difficile d’évaluer la session parlementaire actuelle. Il a, tout de même, estimé que la situation au Parlement est dégradante, affirmant que plusieurs  parties sont responsables de cela y compris le président de l’ARP.


«Le président du Parlement aurait dû prendre la décision d’interdire à tout député qui enfreint le règlement intérieur d’assister aux plénières, commissions ou réunions du bureau du parlement, depuis le début de la session parlementaire », a-t-il affirmé.


L’invité de Midi Show a, par ailleurs, confirmé que les députés ne sont pas au dessus de la loi, ni au sein du Parlement ni en dehors de cette institution.


Il a, dans ce contexte, dénoncé ce qui s’est passé à l’aéroport Tunis-Carthage et à l’avenue Khaireddine Pacha, devant l’Union des savants musulmans.


«  L’immunité parlementaire n'est pas définitive. Elle ne donne pas aux députés le droit de tout faire sans être sanctionnés. Les députés de la Coalition Al Karama ont entravé le travail au sein d’un établissement public (l’aéroport Tunis-Carthage) et cela est inadmissible. Il s’agit d’un crime » a-t-il déploré, ajoutant qu’en cas de flagrant délit, les autorités de tutelle ont le droit de demander la levée de l’immunité à chaque député qui enfreint la loi.

L’invité de Mosaïque FM, a, dans cette même optique, critiqué le sit-in du parti destourien libre devant l’Union des savants musulmans.
« Personnellement, je ne soutiens pas cette association mais je trouve qu’il y a d’autres façons légales pour exprimer ma position", a dit Fetitit, précisant qu’il reproche au chef du gouvernement et ministre de l’Intérieur par intérim, Hichem Mechichi, le fait de ne pas réagir face à ces comportements (en allusion aux deux incidents).
Sur un autre plan, Fetiti a indiqué que s’il était à la place de Rached Ghanouchi, il aurait présenté sa démission, appelant les partisans d’Ennahdha à l’y pousser.


De même  il a appelé le président de la République à renforcer l’équipe de ses conseillers.

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