Chekir: La popularité de Saïed a chuté, un an après son élection
Le spécialiste en géographie humaine, Hafedh Chekir, membre de l'Observatoire tunisien de la transition démocratique, a assuré que la majorité des candidats aux élections législatives sont issus du milieu enseignant. C'est-à-dire des professeurs et des surveillants.
"Ceci prouve que ces derniers sont intéressés et impliqués par les affaires publiques. Plusieurs d'entre eux sont affiliés à des syndicats et à des partis", a-t-il dit.
Chekir a, également, noté que la popularité du président de la République auprès des jeunes s'est réduite, au bout de la première année de son élection. "Une grande partie de son électorat ne compte, d'ailleurs, pas voter pour lui de nouveau. Cela pourrait s'expliquer par l'incohérence entre le discours du président et les attentes du peuple. S'ajoute à ceci une campagne électorale qui était loin de la réalité et de la légitimité de sa mise en place" a-t-il estimé.