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Meddeb: S'accorder avec le FMI...attirer les investisseurs

Radhi Meddeb, expert économique, a déclaré que la Tunisie devait collecter de l’étranger, un montant supérieur à tous ceux obtenus, auparavant. 

En effet, elle aura besoin de 14 milliards de dinars en devises. Mais ceci ne sera possible, qu’après un accord avec le Fonds monétaire international.

L’invité de Midi Show de ce mardi 22 février 2022 a ajouté que les financements ne seront pas accordés par le FMI, mais cet organe aidera la Tunisie à sortir sur le marché international. «Sans un accord avec le FMI, personne ne croira que la Tunisie est en phase de mener de vraies réformes».

Il a expliqué que le FMI n’a pas comme objectif de garantir la création de richesses en Tunisie ou d'assurer une distribution juste des ressources financières, mais de la soutenir à atteindre des équilibres financiers. Meddeb a, également, noté que les réformes jusque-là présentées au FMI, ne sont pas suffisantes pour sortir de la crise et ne sont pas capables de créer des postes d’emploi ou de donner de l’espoir aux jeunes Tunisiens.

L’expert a assuré que les réformes, dont la levée des subventions, ne seront pas appliquées du jour au lendemain. «La rue a ses exigences et il faut un programme progressif qui prend en considération le pouvoir d’achat des ménages, mais cela ne veut pas dire qu'on ne doit pas commencer immédiatement les réformes, car chaque report complique davantage notre situation».
Il a ajouté que les réformes douloureuses sont inévitables et la Tunisie n’a pas d’autres choix. Mais il faut tenir en compte l’intérêt des citoyens, selon lui.

L’invité de Midi Show a estimé aussi que pour sortir de la crise, il est primordial de regagner la confiance des investisseurs et de s'ouvrir sur l’entreprenariat et l’innovation pour tous les Tunisiens, quels que soient leurs projets. "Actuellement la confiance est brouillée par une situation politique envenimée", a-t-il noté.

Meddeb a insisté sur l’importance de l’étude des micros crédits qui peuvent changer le quotidien de plusieurs familles et ce, en commençant par lever les obstacles administratifs.

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