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Boughattas: 96 candidats ont obtenu le bulletin n°3

Le membre de l'Instance supérieure indépendante pour les élections Aymen Boughattas a déclaré, dans l'émission Midi Show de ce vendredi 2 août 2024,  que les discussions concernant le bulletin n°3 et son obtention par les candidats à l'élection présidentielle ont été exagérées, considérant que de nombreux problèmes soulevés relèvent du débat.

Boughattas a précisé que l'Instance avait coordonné avec les ministères de la Justice et de l'Intérieur, depuis un certain temps et avait tenu des réunions avec diverses institutions de l'État, soulignant un engagement et une coopération importants, y compris en ce qui concerne le bulletin n°3.

Il a expliqué que les plaintes sur les difficultés d'obtention du bulletin n°3 ne viennent pas de tous les candidats qui ont exprimé leur intention de se présenter et qui ont retiré les formulaires de parrainage populaire et qui sont au nombre de 114.

 "Seuls quelques-uns ont évoqué ce "problème", alors que leurs dossiers sont prêts avec 10 000 parrainages, et leur candidature est suspendue au bulletin n°3, ce qui est incorrect", selon lui.

Boughattas a ainsi affirmé que, sur les 114 personnes ayant retiré le formulaire de parrainage, 96 ont reçu le bulletin n°3, dont certains ont déjà récupéré leur document, tandis que d'autres ne l'ont pas encore fait, alors leur document est disponible dans les postes.

Problèmes de mise à jour du casier judiciaire

Il a précisé que les 18 personnes restantes n'ont pas obtenu le bulletin n°3, "en raison de problèmes de mise à jour de leur casier judiciaire, ce sui serait dû à des plaintes, des poursuites ou pour l'état de leurs affaires", d'après lui, ajoutant qu'elles doivent accélérer la régularisation de leur situation en fournissant des documents appropriés.

Concernant les formulaires de parrainage et les difficultés rencontrées par certains candidats pour les retirer, notamment ceux en détention, il a expliqué que cela demeure possible par procuration. Il a mentionné que le président de l'Union populaire républicaine, Lotfi Mraihi et Imed Daïmi avaient retiré leur formulaire par procuration.

En ce qui concerne Abir Moussi, Boughattas a indiqué qu'elle n'avait pas retiré son pouvoir de nomination, car son avocat avait simplement informé l'instance, ce qui n'était pas suffisant et qu'il fallait justifier cette procédure.

Pas d'exclusion de candidats...

Boughattas a insisté sur le fait que l'ISIE n'a pas établi de nouvelles procédures pour les candidatures à l'élection présidentielle, puisque ce sont toujours celles prévues par la loi de 2014. Il a jugé les arguments sur le manque de temps comme infondés, car la date de l'élection et les conditions étaient connue, depuis longtemps.

Il a ajouté que les procédures ne sont pas conçues pour exclure des candidats et que la loi de 2014 et la Constitution de 2022 régissent ces règles. Selon lui, certains qui se plaignent aujourd'hui, étaient ceux qui avaient approuvé cette loi, appelant "ceux qui affirment être victimes de restrictions, à les signaler avec des preuves et à se tourner vers la justice", comme il a dit.

Boughattas a conclu en affirmant que l'instance est responsable de l'intégrité du processus électoral, dans toutes ses étapes et de la véracité des résultats, quel que soit le candidat, en rappelant le serment que ses membres ont prêté devant Dieu.