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JCC dans les prisons : l'OMCT en Tunisie déçue de son exclusion

Le bureau de l'OMCT (Organisation mondiale contre la torture) en Tunisie a, dans une déclaration, publiée hier dimanche, fait savoir qu'il a été informé, hier matin, qu'l n'était pas autorisé à participer à l'ouverture de la section les "JCC dans les prisons" et les lieux prévus pour les projections.  Il a ainsi fait part de sa grande déception de son exclusion de la huitième édition de la section "JCC dans les prisons" qui, depuis son lancement, constitue une initiative porteuse d'espoir.

Depuis 2015, le bureau de l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) en Tunisie, en partenariat avec les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) et le Comité général des prisons et de la rééducation (CGPR) organise les "JCC dans les prisons", rappelle le communiqué.

Il précise aussi que durant huit ans, les trois partenaires ont œuvré ensemble à faciliter l'accès à la culture aux détenu-e-s et à construire un lien entre milieu carcéral et monde extérieur. "Cette coopération s'étale sur toute l'année pour faire participer les détenu-e-s aux actions culturelles dans les établissements pénitenciers. Des milliers des détenu-e-s en ont ainsi profité", selon le communiqué.

Comme chaque année, les JCC, le CGPR et l'OMCT avaient invité les médias à une conférence de presse, le 17 octobre 2022, pour annoncer la 8e édition "JCC dans les prisons".

Sept projections cinématographiques sontt prévues, dont six dans trois prisons (Oudhna, Monastir et Borj Erroumi).

Des projections destinées aux enfants dans les centres correctionnels auront, également, lieu dans la cité de la Culture, en présence d'acteurs et de réalisateurs.

Les longs métrages prévus pour cette édition "JCC dans les prisons" sont : "Sous les figues" de Erige Sehiri, "L'esclave" de Abel IlehJawhari, "La vie d'après" de Anis Djaad, "Les gardiens des mondes" de Leïla Chaïbi et "3000 Nuits" de Maï Masri.

Dans la catégorie des courts métrages, sept films sont programmés, à savoir, "Palestine 87" de Bilel Khatib, "Huit citoyens concernés" de Lucien Bourjeily, "Booby" de Mahdi Basraoui, "Cai-Ber" de Ahmed Adelsalem, "Spider-Man du Soudan" de Phil Cox , "Papa 2" de Hichem Ben Ammar et "Peau de colle" de Khaouther Ben Hania.

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