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Principales réactions à l'annonce de Poutine sur l'Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi soir l'indépendance des régions séparatistes prorusses de l'Est de l'Ukraine. Voici les principales réactions à cette nouvelle étape majeure dans la crise russo-ukrainienne en cours.

- ONU - La secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques, Rosemary DiCarlo, a vivement "regretté" la décision de la Russie.

"Les prochaines heures et jours seront critiques. Le risque de conflit majeur est réel et doit être évité à tout prix", a-t-elle affirmé lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité dans la nuit de lundi à mardi.

- Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dit considérer la décision de Moscou "comme une violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine". Elle est "incompatible avec les principes de la Charte des Nations Unies", a-t-il dénoncé dans un communiqué.

- ETATS-UNIS - La décision du président Poutine contredit "l'engagement de la Russie envers la diplomatie" et mérite une réponse "ferme" et "rapide", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.  

- FRANCE - Le président français Emmanuel Macron a condamné lundi la décision de Vladimir Poutine et réclamé des "sanctions européennes ciblées" contre Moscou.

- UNION EUROPEENNE - L'UE a qualifié la reconnaissance des régions séparatistes de "violation flagrante du droit international" et va sanctionner "les personnes impliquées dans cet acte illégal".

"Cette mesure constitue une violation flagrante du droit international ainsi que des accords de Minsk. L'Union réagira par des sanctions à l'encontre des personnes impliquées dans cet acte illégal".

- OTAN - Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a "condamné" la décision : "Les Alliés demandent instamment à la Russie, dans les termes les plus forts, de choisir la voie de la diplomatie, de renoncer immédiatement à son renforcement militaire massif en Ukraine et autour de l'Ukraine, et de retirer ses forces conformément à ses obligations et engagements internationaux".

- ALLEMAGNE - La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a estimé que Vladimir Poutine "renie tous ses engagements" vis-à-vis de la communauté internationale. "Nous mettons expressément en garde contre toute nouvelle escalade militaire de la part de la Russie", a-t-elle ajouté.

- ROYAUME-UNI - Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dénoncé  "une violation flagrante de la souveraineté" de l'Ukraine et une "répudiation" des accords de paix de Minsk.

Sa cheffe de la diplomatie, Liz Truss, a prévenu dans la foulée que la "violation" par la Russie de ses engagements internationaux ne resterait pas "impunie".  

- CHINE - Pékin n'a pas condamné explicitement la Russie et appelé lundi les acteurs de la crise ukrainienne à "faire preuve de retenue et à éviter toute action susceptible d'alimenter les tensions".

- JAPON - Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a "fermement condamné cette série d'actions russes", affirmant qu'elles violent la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine: "Si une invasion se produit, nous coordonnerons une réponse forte, y compris des sanctions, en concertation avec le G7 et la communauté internationale".

- POLOGNE - Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré que la décision "équivaut à un rejet du dialogue et à une violation flagrante du droit international".

- LITUANIE - La décision de Moscou "prouve un mépris total du droit international et des chartes de l'ONU", a réagi Gabrielius Landsbergis, le ministre lituanien des Affaires étrangères. "Je reste convaincu qu'une telle escalade doit être sanctionnée".

- INDE - L'ambassadeur de l'Inde aux Nations unies a appelé "toutes les parties à la retenue". "La priorité immédiate est la désescalade des tensions (...) Nous sommes convaincus que cette question ne peut être résolue que par le dialogue diplomatique", a déclaré l'ambassadeur T.S. Trimurthi.  

- AUSTRALIE - Le Premier ministre Australien Scott Morrison s'est dit favorable à l'adoption de "sanctions fortes et sévères à l'encontre de la Russie".

- ALBANIE - "Qui est le prochain" à devoir être envahi?, s'est interrogé l'ambassadeur albanais à l'ONU, Ferit Hoxha.

(AFP)

 

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