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Khalil Zaouia: le scénario de Ben Ali ...ou quand l'Histoire se répète

Khalil Zaouia, le secrétaire général du parti Attakattol, invité de Midi Show de ce mardi,  a déclaré que l'idée de se réunir dans le cadre d'une coordination, avec Attayar, le parti Républicain et Afek Tounes, est venue pour défendre la démocratie et rejeter le totalitarisme, suite aux dernières décisions prises par le président de la République, Kais Saïed.

"Cette initiative est, en effet, la résultante d'une analyse menée en commun avec des partis en question et de leur vision à propos de la crise actuelle, malgré les divergences d'opinion à concernant le 25 juillet, avance-t-il.

Zaouia a expliqué que la Coordination ne s'oppose pas au rejet du système d'avant le 25 juillet, mais elle n'approuve pas la monopolisation du pouvoir par le président de la République qui s'est accaparé toutes les compétences, jusqu'à une date qu'il n'a pas déterminée.
 

"Ce choix ne fera pas avancer le pays d'un pas", a-t-il précisé. Et de d'ajouter que cette situation est semblable à celle de 1987, quand Zine Al Abidine Ben Ali a pris le pouvoir et qu'Attakattol l'avait qualifié de projet de dictateur. A l'époque, on nous a ri au nez. Aujourd'hui, nous vivons le même scénario", précise-t-il.  
 

L'invité de Midi Show a, d'autre part, ajouté que Saïed a perdu sa légitimité, dès le moment où il s'est écarté de la Constitution et qu'il a choisi le populisme, en reniant les martyrs du 17 décembre 2010 et du 14 janvier 2011. Selon lui, La Coordination reste, toutefois, ouverte au dialogue dans le respect de la Constitution pour pouvoir dépasser cette situation exceptionnelle.
 

Khalil Zaouia a, enfin, considéré que le changement du  Code électoral ne rétablira pas le processus de la révolution. "Seuls la nature du gouvernement, son programme économique et social en sont capables", affirme-t-il.

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