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M. Rahoui: Des députés défendent des corrompus

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Mongi Rahoui, président de la commission des finances à l'assemblée des représentants du peuple (ARP), a déclaré que le temps doit permettre d'étudier le projet de loi de finances. Le 18 novembre Les  séances plénières vont commencer, a fait savoir Mongi Rahoui.


"La taxe sur les piscines, a été annulée. Il s'agit d'une mesure populiste par excellence. Je suis pour une impôt sur les fortunes et nous avons un article qui fixe un barème depuis 1990. Il fallait juste réviser ce barème et le mettre à jour. J'ai décidé personnellement de m'abstenir du vote", a assuré Mongi Rahoui.


Le président de la commission des Finances a assuré que le projet de loi de finances passera mais après une révision. "Chaque projet de ce genre est toujours sujet de discussions et de négociations. Ce projet passera après l'amélioration de certains articles. Si ce projet ne passera pas, ceci indique que la majorité ne soutient pas le gouvernement. Ceci signifie la chute de ce gouvernement. En plus, le blocage des dépenses aura un impact sur tous les plans".


Mongi Rahoui a estimé que le projet de loi de finances passera en concertation avec la centrale syndicale. Il y aura certainement une formule d'accord, mais les contestations peuvent avoir lieu, a-t-il dit.

Changement:


"Le changement n'est pas visible dans le projet de loi de finances malgré les efforts. Il y a un effort pour la levée du secret bancaire et  la création d'une police fiscale. Le fait que ce projet ne plait pas à la majorité s'explique par un désir de garder le système loin de la transparence. Il y a des députés de la majorité qui défendent les intérêts des hommes d'affaires et la corruption. Nous sommes pour les députés qui défendent les intérêts des citoyens. Ceci renforce la confiance et la démocratie, a assuré Rahoui.

Secret bancaire:


"Le fait de faire des chantages grâce à la levée du secret bancaire n'est pas possible. Nous pouvons aussi mettre en place des mécanismes pour  que ce genre de chantage n'aura pas lieu. A chaque fois qu'il y a des projets qui servent les intérêts des citoyens et de la transparence, il y a une résistance de la part de la majorité. Ceci est prévisible", a noté Rahoui.

Dialogue:


Mongi Rahoui a appelé à l'ouverture du débat sur les professions libérales afin de trouver une solution à leurs problèmes. "Le projet de loi de finances n'a pas convaincu les tunisiens. Un dialogue est nécessaire car nous avons besoin d'un modèle de développement socio-économique qui répond aux attentes des tunisiens. Le dialogue a été proposé par la commission des finances pour réunir les experts et les parties prenantes pour sortir avec un projet commun, a proposé Mongi Rahoui.
 
 

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