Slim Riahi: Ce gouvernement fait n’importe quoi
Slim Riahi, président de l’Union patriotique libre, a assuré lors de son passage dans Midi Show, aujourd’hui, lundi 7 novembre 2016, que le report des majorations salariales n’est qu’une solution de facilité. Le gouvernement doit trouver d’autres solutions sinon il doit partir. Celui qui n’a pas de solution doit démissionner, a-t-il assuré.
Le président de l’UPL a indiqué que Youssef Chahed doit trouver un compromis avec la centrale syndicale et patronale en entamant des négociations. "En plus les évaluations du budget sont limitées. La valeur du dollar peut changer ainsi que les prix du pétrole. La révision du projet de loi de finances doit être révisée avec la participation de toutes les parties prenantes".
Slim Riahi a indiqué que le secret bancaire doit être levé en recourant à la justice et pas de la façon proposée par le projet. "Les gens vont finir par cacher l’argent chez eux. L’argent qui circule dans les circuits parallèles risque d’augmenter dans ce cas", a ajouté Riahi.
"Les mesures pour dépasser ce problème doivent être proposées et négociées. L’impôt sur les salaires opte pour la destruction de la classe moyenne déjà affaiblie. Le bloc de l’UPL votera contre ce projet à l’ARP. Nous avons voté pour le gouvernement Chahed pour garantir le consensus et en avançant la bonne intention. Mais, pour le moment, ce gouvernement fait du n’importe quoi. La levée du secret bancaire est une mesure qui doit être prise dans une autre période quand le pays est plus stable. Ceci nous mènera à des opérations commerciales sans payer avec l’argent cash", a estimé Slim Riahi.
Le président de l’UPL a noté que le gouvernement Chahed n’a pas échoué, mais il a accumulé les problèmes avec la centrale syndicale, les avocats... "Si ceci continue, le gouvernement doit partir malgré notre soutien. Nous n’avons aucun membre du parti au staff du gouvernement et nous ne désirons pas nous impliquer. Par contre, si nous ne parlons pas d’erreur, nous ne pouvons pas avancer".
Slim Riahi a assuré que durant l’époque du gouvernement Essid, le chef du gouvernement s’emparait des décisions et ceci a bloqué plusieurs dossiers comme celui de Petrofac. «Le fait que l’UPL n’a pas de ministre dans cette équipe n’a aucun lien avec sa position du projet de loi de finances», a-t-il expliqué.
Slim Riahi a assuré qu’il a boycotté la réunion avec le chef du gouvernement organisée samedi car son parti a été invité en retard. Le président de l’UPL a assuré aussi qu’il n’est pas au courant de l’existence d’un projet de créer un parti politique par le président de la République pour remplacer Nidaa Tounes.