Zied Dabbar : ''Le métier de journaliste est devenue ardue''
Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Zied Dabbar, a affirmé, lors d'une intervention téléphonique dans "Midi Show" de ce vendredi, que l'ignorance des lois régissant la profession journalistique, telles que le décret 115, est ''inconcevable''.
Dabbar a, par ailleurs, indiqué que l'exercice de la profession journalistique en Tunisie est devenu difficile, tant dans le secteur public que privé. Il a, dans ce sens, souligné que les institutions médiatiques publiques se sont transformées en quelque sorte en établissements administratifs, tandis que les privées font face à une surveillance excessive.
Il a expliqué que le secteur des médias en Tunisie souffre d'un vide institutionnel, au niveau de la régulation, précisant que le décret 54, la loi sur le terrorisme et le Code des télécommunications sont appliqués aux journalistes, tandis que le décret 115 est ignoré.
Dabbar a précisé que l'unité de surveillance du Syndicat des journalistes a enregistré, au cours du mois de septembre, 15 agressions contre des journalistes sur un total de 21 notifications. Il a, également, mentionné que les agressions physiques contre les journalistes, lors des manifestations, ont récemment diminué.