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Les Etats-Unis veulent 'la désescalade' après la mort de Soleimani

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a assuré vendredi que les Etats-Unis souhaitaient la "désescalade" après la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué dans un raid américain à Bagdad. 

Le secrétaire d'Etat américain a par ailleurs affirmé vendredi sur CNN que le général Soleimani préparait dans la région une "action d'envergure" menaçant des "centaines de vies américaines".

"Nous savons que c'était imminent", a-t-il insisté. "Nous avons pris notre décision sur la base des évaluations de nos services de renseignement".

Le secrétaire d'Etat a passé la journée à appeler les dirigeants du monde, en rappelant, à chaque fois, "l'engagement" des Etats-Unis à une "désescalade". 

Mike Pompeo s'est notamment entretenu avec ses homologues français, chinois, russe, britannique et allemand, ainsi qu'avec le président afghan Ashraf Ghani et irakien Barham Saleh. 

Il a également remercié le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane pour le soutien "inébranlable et sa reconnaissance de menaces agressives et permanentes posées par la force iranienne Al-Qods" des Gardiens de la Révolution.

Le département d'Etat américain a par ailleurs annoncé désigner l'Assaïb Ahl al-Haq, ou "La ligue des vertueux", comme organisation terroriste. Il s'agit d'une des plus importantes factions du Hachd al-Chaabi, qui regroupe les paramilitaires pro-Iran sous la tutelle de l'Etat irakien.

Ses actifs, ainsi que ceux de deux de ses dirigeants, ont en conséquence été "bloqués", et tout Américain a interdiction de réaliser des transactions avec eux.

Ce groupe est "largement financé et entraîné" par la Force Qods des Gardiens de la révolution, eux-mêmes désignés par Washington comme une organisation terroriste depuis avril 2019, a déclaré le département d'Etat.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, Mike Pompeo avait publié sur Twitter une vidéo montrant selon lui des Irakiens "dansant dans la rue" pour célébrer la mort de Qassem Soleimani.

Le général iranien a été tué tôt vendredi sur une route d'accès à l'aéroport international de Bagdad. Le Pentagone a annoncé que le président américain Donald Trump avait lui-même donné l'ordre de le "tuer". L'Iran a immédiatement promis de "venger" sa mort.