Les mouvements de grève menés par les agents de la poste sont illégaux
Le ministère des Technologies de la communication et de l’économie numérique a qualifié les derniers mouvements menés par les agents de la poste tunisienne, d’illégaux.
Le ministère a précisé, dans un communiqué publié lundi à Tunis, que ces mouvements de grève, qui ont entraîné l’arrêt de l’activité de tous les services de l’Office de la poste, ainsi que des services postaux et financiers destinés aux citoyens, n’ont pas respecté le cadre légal.
Il a démenti avoir "refusé d'assister à des séances de négociations et de dialogue, contrairement aux informations erronées, véhiculées à ce sujet".
Le ministère a précisé qu’il œuvre à prendre les mesures nécessaires à cet effet, pour préserver les intérêts des citoyens, renouvelant son appel, aux agents de la poste, à faire preuve de responsabilité et à respecter les lois en vigueur, en vue de préserver la pérennité de la poste tunisienne.
Des grèves sont enregistrées au niveau d'un certain nombre de bureaux de la poste depuis mercredi 21 août 2019, après des tentatives de mettre fin par la force, au sit-in, observé par des responsables syndicats et des agents de la poste, au siège du ministère de la Communication et de l’économie numérique.
Les professionnels de la poste demandent de mettre en œuvre les conventions relatives aux avancements ainsi que certaines revendications sociales, dont l’amendement du statut de la poste, tel que convenu entre les parties syndicales et l’administration.