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Exclue du dialogue sur la santé, l'INLUCC réagit

L'Instance Nationale de Lutte Contre la Corruption (INLUCC) s'est dite "surprise" de l'organisation, hier, vendredi à Tunis, d'un débat participatif sur le secteur de la santé sans y être invitée malgré les prérogatives dont elle dispose s'agissant, notamment, "d'enquêter sur la corruption, de la dénoncer, de publier les orientations générale en la matière, de proposer des politiques anti-corruption et d'en assurer le suivi.

Dans un communiqué rendu public, samedi, l'INLUCC a indiqué que la Cour des comptes et la Coalition de la société civile pour la défense du secteur de la santé n'ont pas, également, été invitées à ce dialogue. "Cela laisse perplexe et donne matière à suspicion", estime la même source.
L'INLUCC a rappelé avoir publié deux rapports annuels dans lesquels elle a évoqué en détails, les dossiers qui ont fait l'objet d'une enquête dans le secteur de la santé, ainsi que les recommandations élaborées par les structures publiques pour pallier les carences dans le secteur et trouver les solutions aux problèmes auquel il se trouve confronté.

Selon l'instance, le secteur de la santé est un secteur prioritaire auquel elle accorde une importance majeure et s'emploie à contribuer à sa réforme sur la base d'une approche préventive et participative.
Plus de 400 participants parmi les professionnels de la santé et les intervenants du secteur (structures administratives, médecins, pharmaciens, syndicats et société civile), ont pris part, hier vendredi, à un dialogue participatif sur les mesures d'urgence pour la réforme du secteur de la santé publique.
Le débat a porté sur plusieurs questions ayant trait, notamment, au financement, à l’investissement, à la gouvernance, aux équipements, à la maintenance et à l'hygiène hospitalière Les structures professionnelles et syndicales ont, à cette occasion, présenté des suggestions pour promouvoir la santé publique.