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Saïed se concerte avec Hachani sur les projets en suspens...

Selon un communiqué de la présidence de la République la réunion a été consacrée à l'état ďavancement de l'activité gouvernementale et aux projets de textes législatifs qui seront présentés au prochain Conseil des ministres.
 
Le Président de la République a insisté, à ľoccasion, sur la nécessité d'accélérer l'élaboration de nouvelles législations dans de nombreux domaines, "car nombreux textes ont un besoin certain d'être profondément révisés, alors que ceux qui sont appelés à les mettre en œuvre s'en servent souvent comme prétexte pour ne rien changer. Aucune révolution dans le monde ne peut atteindre ses objectifs avec la législation qui a été mise en place, avant qu'elle n'ait lieu", a dit Saïed, selon le communiqué.

Et de souligner que le conflit est, aujourd'hui, avec des lobbies qui ont infiltré tous les rouages de l'Etat et qui œuvrent, par tous les moyens, à travers leurs réseaux, à opprimer le peuple, et même à porter atteinte à la paix civile. "Mais le peuple tunisien a fait preuve d'une prise de conscience sans précédent et sait parfaitement qui veut compromettre ses moyens de subsistance et d'existence", a-t-il  encore dit.

D'un autre côté, Saïed a indiqué que toutes les institutions de l'État devraient faire preuve ďharmonie dans leur travail et de cohérence dans leurs pratiques. "Elles sont appelées à se compléter, tout comme le gouvernement doit représenter une équipe soudée qui met en œuvre la politique définie par le président de la République", lit-on dans le même communiqué.  

L'entretien a, également, abordé les projets en suspens ou qui ont été lancés, il y a des années, avant ďêtre bloqués, sous de faux prétextes, comme l'hôpital du Roi Salmane bin Abdulaziz à Kairouan, dont les fonds ont été alloués en 2017, mais ce n'est que ces derniers jours, sept ans après, que les appels d'offres ont été ouverts. "Non seulement cet hôpital, mais il est de nombreux autres projets qui n'ont pas démarré ou qui ont été initiés puis arrêtés, pour finir en décombres ou en décharges sauvages", a relevé Kais Saìed.

Et de réitérer que "les fonctionnaires qui pillent le pays, n'ont pas leur place dans l'État et ne sont pas dignes d'y assumer une quelconque responsabilité".