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La révocation des directeurs d'écoles, une atteinte au droit syndical

Le secrétaire général de la fédération générale de l'enseignement de base, relevant de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Nabil Houachi, a indiqué que la décision du ministre de l'Education de révoquer 150 directeurs d'écoles, traduit l'intention de cibler ceux proches du mouvement syndical.

Houachi a souligné, ce vendredi, lors d'une conférence de presse consacrée à la réponse aux récentes déclarations médiatiques du ministre de l'Education, que la décision de révoquer 150 directeurs d'école dont près de 40 sont des syndicalistes, est une atteinte au droit syndical.

"La commission administrative de la fédération se réunira, au cours de la prochaine semaine pour examiner les derniers développements et prendre les mesures adéquates, en réponse aux décisions du ministre de l'Education", a-t-il noté.

Des sit-in ont débuté hier et se poursuivront aujourd'hui, dans certains gouvernorats du pays pour rejeter les décisions du ministre, a encore rappelé Houachi.

Ces sit-in seront couronnés, lors des prochains jours, par des marches devant les différents commissariats régionaux de l'éducation, a ajouté le responsable syndical.

Houachi a réitéré l'attachement aux légitimes revendications des enseignants et l'engagement à poursuivre le lutte syndicale, sans crainte ni hésitation jusqu'à la concrétisation des objectifs. "Les dernières déclarations du ministre ont porté atteinte aux instituteurs et elles sont en infraction avec la loi et les procédures en vigueur", a-t-il assuré.

Pour sa part, Taoufik Chebbi, secrétaire général adjoint de la fédération générale de l'enseignement de base, a indiqué que les derniers communiqués du ministère comportent des menaces aux enseignants. Selon les derniers développements, la crise sera très probablement évoquée, lors de la prochaine année scolaire 2023-2024, a notamment estimé Chebbi.