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Saïd: La Tunisie ne saurait être une zone d'implantation pour migrants

Le président de la République, Kais Saïed, s'est entretenu avec Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, ce jeudi 22 juin à Paris (France).

Cette réunion a été consacrée au suivi des résultats de la visite de la délégation européenne en Tunisie, le 11 juin courant.

Elle fut, également, l'occasion pour évoquer un certain nombre de perspectives de coopération et de partenariat fructueux entre la Tunisie et l'Union européenne, notamment dans les domaines des énergies renouvelables et propres, de l'économie, de l'enseignement supérieur, de la formation professionnelle et d'autres domaines.

Le président de la République a ainsi affirmé que la Tunisie est attachée au renforcement des relations d'amitié et de partenariat stratégique avec l'espace européen, dans un cadre bilatéral et multilatéral.

Au cours de cet entretien, la question de la migration irrégulière a été abordée. Dans ce contexte, Kais Saïed a souligné que ce qui se passe en Tunisie anormal et qu'une nouvelle approche doit être adoptée, pour mettre un terme à ce phénomène.

Le chef de l'Etat a indiqué qu'il existe des réseaux criminels qui gèrent le trafic d'êtres humains entre le Sud et le Nord de la Méditerranée et qu'il faut travailler ensemble pour les démanteler.

Le chef de l'Etat a aussi souligné que la Tunisie n'accepte pas d'être une zone de transit ou d'implantation et que la meilleure solution est d'éliminer les causes de la migration irrégulière, pas de s'attaquer à ses effets et ses conséquences. "L'expérience a montré que les approches sécuritaires pures ont conduit à plus de victimes parmi les pauvres et ceux qui souffrent de la misère qui se trouvent bloqués et deviennent une proie pour les réseaux criminels", a-t-il argué.