Le recours à l'emprunt divise les députés
Lors de leurs interventions durant la séance plénière consacrée à l'approbation de l'avenant à un nouveau prêt de 500 millions de dollars américains auprès de la Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank) pour financer le budget de l'État pour l'année 2024, certains députés de l'Assemblée des Représentants du Peuple ont estimé que ce prêt ne représentait pas l'orientation de l'État vers l'autonomie et le renforcement de la souveraineté nationale.
De son côté, la ministre des Finances a précisé, en réponse à ces interventions, que l'État s'emploie à concrétiser le slogan et le principe d'autonomie dans ses orientations financières pour l'année en cours, la prochaine et les années suivantes, en maîtrisant le déficit budgétaire et en s'appuyant principalement sur les ressources propres, tout en ayant la possibilité de profiter des opportunités d'emprunts extérieurs afin de soutenir et d'alléger l'endettement intérieur, compte tenu de la capacité limitée du marché local à satisfaire les besoins de financement du budget.
NAmsia a souligné que le recours à l'endettement extérieur, outre le renforcement de la confiance des investisseurs dans le marché tunisien, contribue à soutenir les réserves de devises étrangères du pays, à honorer les engagements extérieurs de la Tunisie et à assurer le service de la dette.