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Ben Ticha : Pour une sanction graduelle pour les fumeurs de Zatla

Noureddine Ben Ticha, conseiller politique du président de la République était aujourd’hui, lundi 20 février 2017 l’invité de Midi Show.


L’initiative du président de la République ne veut en aucun cas défendre les consommateurs de  Zatla a assuré Ben Ticha. Nous avons des milliers de  jeunes victimes à cause d’un joint. En tant qu’hommes politiques nous visons à préserver et améliorer la vie des citoyens.


Noureddine Ben Ticha a rappelé que la loi 52 date de 1992 et elle n’est plus adaptée avec le contexte actuel.  En plus, le président ne va pas décider chaque mois une amnistie des consommateurs de cannabis. Si ce sujet n’avait pas suscité autant de polémique, le président n’aurait pas pris la décision de saisir le conseil de sécurité nationale.


Le conseiller du président de la République a noté qu’il ne faut pas non plus entrer dans de fausses polémiques en s’appuyant sur  le respect de la loi en vigueur. Le président de la République a appelé à ne plus poursuivre les consommateurs de cannabis en attendant de mettre en place un nouveau projet qui vise à une sanction graduelle. Nous avons 100 mille tunisiens qui ont été incarcérés à cause d’un joint et leur bulletin numéro 3 remplis à cause d’une erreur. Avant la fin du mois, le président de la République saisira le conseil de sécurité national pour exposer sa proposition. En attendant, ceux qui sont pris en flagrant délit ne doivent plus être poursuivis, a fait savoir le conseiller du président de la République.


Par expérience, nous avons constaté que fumer la zatla n’est pas néfaste et que la prison n’a pas réduit sa consommation. Devons nous incarcérer les fumeurs ou pas ?  C’est la question qui se pose pour le moment, a-t-il conclu. 

 
Code des libertés individuelles


Le conseiller du président de la République a noté que le code des libertés individuelles est la nouvelle initiative de Béji Caïd Essebsi. "Nous avons un problème en Tunisie car nous n’avions pas de liberté individuelle et collective. Nous avons des points à clarifier concernant les libertés des individus. Une commission sera chargée de l’élaboration du projet et ouvrira le dialogue sur plusieurs points", a indiqué Noureddine Ben Ticha.