Facebook plonge en bourse
La Bourse de New York a terminé, ce lundi, en forte baisse, plombée par le secteur de la technologie, Facebook et les craintes d'inflation.
Selon des résultats définitifs à la clôture, l'indice Dow Jones a perdu 0,94% à 34.002,92 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a lâché 2,14% à 14.255,48 points. Le S&P 500 a abandonné 1,30% à 4.300,46 points.
Poids lourd du Nasdaq, Facebook a plongé de 4,89% à 326,23 dollars, cumulant les déboires entre les accusations d'une lanceuse d'alerte sur la politique du groupe et une méga-panne de plusieurs heures de ses réseaux. Depuis ses sommets début septembre, le titre a perdu 15%.
Neuf des onze secteurs du S&P ont terminé dans le rouge, lestés par les secteurs de la communication (-2,11%) et des technologies de l'information (-2,36%).
Facebook est restée "au centre de l'attention comme l'un des plus sérieux perdants" de la séance "à la suite de l'interview d'une lanceuse d'alerte et de problèmes internes à l'entreprise", ont résumé les analystes de Schwab.
Le réseau social est d'abord en butte aux accusations d'une lanceuse d'alerte qui va témoigner devant le Congrès mardi pour affirmer que Facebook choisit "le profit plutôt que la sûreté". Des recherches internes au groupe ont montré que son réseau social Instagram a des effets négatifs sur le moral des adolescentes.
À cela s'est ajouté lundi une méga-panne affectant l'accès des quatre réseaux du groupe – Facebook, Instagram, Whatsapp et Messenger – à des millions d'utilisateurs.
En une séance, à cause de la chute de ses actions, le richissime cofondateur du groupe Mark Zuckerberg, 37 ans, a perdu 7 milliards de dollars en quelques heures, affirme un décompte de Bloomberg et 19 milliards depuis la mi-septembre.
Facebook est une des plus importantes capitalisations de Wall Street, se rangeant en général derrière Apple, Microsoft, Google (Alphabet) et Amazon.