Premier test avec des passagers du train du futur
La start-up américaine Virgin Hyperloop a annoncé lundi avoir procédé avec succès dans le désert du Nevada au premier test de transport de passagers à bord d'un train futuriste supersonique.
Le train a embarqué deux passagers, des salariés de Virgin Hyperloop, qui ont parcouru dimanche, sur une piste d'essai, 500 mètres à 15 secondes, atteignant 172 km/h, selon un communiqué de la société.
Le système Hyperloop, que Virgin n'est pas le seul à développer, fait léviter des capsules ("pods" en anglais) pouvant aller de 1.000 à 1.200 km/h.
Elles se succéderaient à grande cadence dans des tubes à basse pression posés sur des pylônes.
"Je ne peux pas vous dire combien de fois j'ai entendu, +est-ce que l'hyperloop est sûr ?" Grâce à ce test avec des passagers, nous avons répondu avec succès à cette question", se félicite Jay Walder, directeur général de Virgin Hyperloop.
Ce concept d'Hyperloop a été lancé en 2013 par le milliardaire Elon Musk, patron du fabricant de voitures électriques Tesla et de l'entreprise d'exploration spatiale SpaceX.
Mais d'autres start-up se son engouffrées dans la brèche avec notamment outre Virgin, l'américaine Hyperloop Transportation Technologies (HyperloopTT ou HTT) et la canadienne TransPod.
Virgin Hyperloop a été fondée en 2014 à Los Angeles sous le nom d'Hyperloop Technologies, avant d'être rebaptisé en 2017 avec l'arrivée au capital du milliardaire britannique Richard Branson. La SNCF et l'opérateur portuaire émirati DP World font également partie des actionnaires.
L'objectif de l'entreprise est une mise en service de son train "au milieu des années 2020".