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GM: demande d'autorisation pour une voiture sans volant ni pédales

Le constructeur automobile américain General Motors a demandé l'autorisation de pouvoir tester une voiture sans volant ni pédales dans le cadre de son programme de développement d'un véhicule autonome qu'il veut mettre sur les routes en 2019.

Selon un communiqué diffusé vendredi, la demande a été déposée auprès du ministère des Transports et concerne un "véhicule conçu dès le départ pour fonctionner de lui-même sans conducteur, volant, pédale ou contrôle manuel".

Il s'agit de la "4e génération" du véhicule autonome développé par GM, le Cruise-AV, dont le constructeur veut mettre une version sur les routes américaines dès 2019. Il est élaboré sur la base de sa voiture électrique Chevrolet Bolt.

"Nous demandons l'approbation pour mettre ces voitures sur les routes en 2019. Nous n'avons pas encore donné les détails sur où exactement mais nous testons déjà nos voitures sans chauffeurs à San Francisco, Phoenix et Detroit et nous envisageons de le faire à New York cette année", a précisé Stephanie Rice, une porte-parole du groupe dans un courriel à l'AFP.

GM doit déposer une demande d'autorisation pour tester un tel véhicule sur les routes car il ne répond pas aux normes en vigueur aux Etats-Unis pour l'homologation des véhicules. Si un volant et des pédales ne sont pas obligatoires, les airbags le sont et généralement logés dans le volant du véhicule.

"Ce véhicule n'a pas de volant donc nous avons placé un airbag comme nous le faisons d'habitude pour la place du passager avant et qui apporte les mêmes garanties de sécurité", a précisé Mme Rice, en confirmant que GM avait bien l'intention de faire circuler cette voiture sur les routes américaines dans le cadre d'un programme de véhicule partagé (ride-share) dès l'an prochain.

Le premier constructeur américain entend être ainsi le premier à pouvoir mettre en circulation une voiture pleinement autonome aux Etats-Unis. 

Il avait notamment annoncé en avril son intention de créer plus de 1.000 emplois dans les cinq prochaines années dans la Silicon Valley pour y développer les technologies nécessaires par le biais de sa filiale Cruise Automation acquise en mars 2016 et spécialisée de logiciels de technologies autonomes.

Il teste déjà sur des routes californiennes une version autonome de la Bolt mais équipée d'un volant et de pédales comme un véhicule traditionnel.

Son concurrent américain Ford vise pour sa part 2021 pour vendre un véhicule autonome et plusieurs autres grands constructeurs mondiaux comme Toyota, Mercedes-Benz, Renault-Nissan, Volvo travaillent également sur cette technologie ainsi que de nouveaux arrivants sur le marché comme l'américain Tesla.