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L'UPR revient sur sa demande de fermer le site Taha Pharma

Nous renouvelons notre demande expresse au ministère de la santé pour la fermeture immédiate du site Taha Pharma et le retrait de tous ses produits du marché faute de quoi nous intenterons un procès contre le chef du gouvernement pour la non protection de la santé des tunisiens et leur exposition au risque de consommer des produits dont l’efficacité et l’innocuité ne sont pas prouvées.

Suite à l’affaire de santé que nous venons de révéler et qui fait suite aux déclarations médiatiques du secrétaire général Dr Lotfi M’raihi et à notre communiqué du vendredi 5 avril 2019 concernant l’unité d’industrie pharmaceutique Taha Pharma, nous tenons à informer l’opinion
publique que :

1/ le communiqué publié par le ministère de la santé qui faisait suite au notre et qui comportait le retrait du marché de 55 médicaments, dont la majorité relève de Taha Pharma, ne fait nullement mention de l’affaire que nous avions soulevée, vise à détourner l’attention de l’opinion publique en
vue de l’induire en erreur et à retenir l’information.

2/ Outre les conclusions du rapport du 23 mars 2018 sur lequel nous nous sommes basés pour demander la fermeture immédiate de l’usine Taha Pharma et le retrait de tous ses produits, une autre affaire avait cours en parallèle relative à des tests de bioéquivalence douteux émis par un centre libanais nommé : Transmedical For Life. En effet, certains des produits déposés pour demande d’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) par Taha Pharma nécessitaient des études de bioéquivalence. Sommé de les produire, Taha Pharma a présenté en un temps record des études émanant de ce centre. Les évaluateurs de ces dossiers ont été surpris par la célérité avec laquelle ont été réalisées ces études qui nécessitent normalement plusieurs mois, deuxièmement par la concordance totale voire la similitude avec le princeps et troisièmement par l’identité du centre libanais jusque-là inconnu des autorités médicales. Néanmoins, grâce à « certaines interventions », ces anomalies ont été consignées comme des remarques et non comme des réserves ce qui aurait empêché la commission technique de délivrer une AMM.

 «Le laboratoire Adwya a réussi à gagner de grosses sommes d’argent durant un bref délai. Par contre d’autres laboratoires actives dans le domaine depuis plusieurs années n’ont pas réussi à atteindre cette performance», selon Lotfi Mraihi, secrétaire général de l’union populaire Républicaine. 
Mraihi a accusé le PDG de la pharmacie centrale de complicité avec ce laboratoire qu’il a rendu favorable durant la période de son travail à la tête de cette institution. Une fois limogé, ce dernier a été nommé conseiller auprès de ce laboratoire, a-t-il noté. 

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