Chahed: L'UE devrait donner un statut privilégié à la Tunisie
Dans sa déclaration lors de sa visite à Bruxelles, Youssef Chahed est revenu sur les questions de l'immigration, lutte anti-terroriste, transparence financière, investissements et emplois jeunes, font ces dernières années la base des discussions entre la Tunisie et l’Union européenne.
La Tunisie a été inscrite sur deux des listes noires de l’Union Européenne, dans son discours du 24 avril, devant le parlement européen, Youssef Chahed s’est voulu rassurant. Il a demandé de l’aide pour relever les différents « chalenges », qui l’attendent à Tunis.
Le chef du gouvernement a déclaré que la Tunsiie a toujours été taclée de la part de l’UE, avant la révolution, pour les questions de manque de démocratie, nous sommes aujourd’hui un pays qui a réussi sa transition démocratique, il a ajouté que l’UE doit avoir avec la Tunisie des relations étroites, différentes et privilégiées et pourquoi pas inventer un statut différent pour la Tunisie.
Sur la question de l’ALECA (Accord de Libre Echange Complet et Approfondi), Chahed a affirmé que deux paramètres importants sont à prendre en considération, la symétrie et la progressivité.
Cet accord est selon le chef du gouvernement, très délicat et sa concrétisation devrait se faire par étape car les pays de l’Union européenne et la Tunisie ne sont pas « au même niveau de développement ».
Dans son discours prononcé devant la commission européenne, Youssef Chahed a aussi indiqué qu’une équipe d’observateurs européens sera présente pour suivre les Municipales en Tunisie.
Youssef Chahed a également évoqué les engagements de la Tunisie envers le FMI et la BM, concernant la réforme de l’administration et des entreprises publiques, des caisses sociales et la caisse de compensation. « Il s’agit d’accords pressants pour la Tunisie mais nous nous sommes engagés et nous allons les réaliser » a-t-il affirmé.