Maltraitance des prisonniers politiques: La défense persiste et..signe
Le collectif de défense des personnalités politiques, détenues aux prisons de la Manouba et de Mornaguia, dans le cadre de l’affaire du complot présumé contre la sûreté de l’Etat, a fait part de son étonnement quant aux déclarations faites par le porte-parole de la direction générale des prisons et de la rééducation, Ramzi Kouki, sur la situation de ces détenus.
Le comité a rappelé, dans un communiqué, qu’il n’est pas une entité politique et qu’il a pris la défense de ces personnalités parce qu’elles ont été arrêtées, sur fond de leur opposition au pouvoir politique actuel.
La défense a souligné que ses clients ont été, bel et bien, transférés dans des véhicules "à cages" et qu’ils ont été maltraités. Elle a considéré que le démenti de la direction générale des prisons et de la rééducation quant à ces dépassements et ses menaces de poursuivre en justice ceux qui dénoncent la maltraitance des prisonniers politiques, "est une fuite en avant et une implication de cette institution dans les tiraillements politiques".
Rappelons que Ramzi Kouki a indiqué, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, que la direction générale des prisons et de la rééducation poursuivra en justice toute personne qui propage de fausses informations, concernant les conditions de détention des personnes arrêtées, dans le cadre de l'affaire de Complot contre la sûreté de l'Etat.
Il a, par ailleurs, démenti les informations selon lesquelles les détenus seraient maltraités, soulignant que les conditions de détention sont conformes aux normes internationales et qu'elles sont en droite ligne avec les Droits de l'Homme.