Taboubi : L’UGTT n’est pas une roue de secours
Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a indiqué, à l’occasion du Congrès national de la femme ouvrière, que l’UGTT n’est pas "une roue de secours".
"Contrairement à ce que certains prétendent, l’UGTT ne cherche pas à rencontrer le président de la République , mais cela ne veut pas dire que son secrétaire général est en conflit avec lui (…) La Centrale syndicale a dit clairement, le 26 juillet, qu’elle ne donne aucune carte blanche au chef de l’Etat, que le risque d’une explosion sociale est toujours présent et que cela aura des répercussions négatives sur tout le processus", a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, Taboubi a déclaré qu’il espère que le président parviendra à concrétiser le calendrier qu’il a annoncé, lors de son dernier discours.
Il a, en revanche, appelé le chef de l’Etat à éclaircir sa vision, à propos du régime politique et de la loi électorale qui seront adoptés prochainement, d’autant que la politique est la clé de tous les choix économiques.
La circulaire de Bouden aura des répercussions dangereuses
Sur un autre plan, Noureddine Taboubi a estimé que la circulaire de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, interdisant toute négociation sociale entre des ministères et les syndicats, sans le feu de la Kasbah, aura des répercussions dangereuses sur le climat social.
"L’UGTT regroupe des comités administratifs sectoriels qui ont pris des décisions mais le gouvernement a fermé la porte du dialogue et doit assumer sa responsabilité", a-t-il dit.