Mouvement diplomatique: Polémique et menaces
Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger a affirmé, ce vendredi, qu'il allait, "sans hésitation et au-delà de toute pression", engager des poursuites administratives et judiciaires à l'encontre de toute personne qui serait impliquée dans des dépassements ayant entravé le bon fonctionnement de l'administration.
Dans une déclaration, publiée ce vendredi, le ministère a souligné que ces dépassements qui enfreignent les dispositions et les lois en vigueur, ont eu des répercussions négatives sur l'action diplomatique.
Le ministère se réserve le droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour engager des poursuites contre des parties qui ont "propagé des mensonges et induit en erreur l'opinion publique, en vue de semer la zizanie et déstabiliser l'action diplomatique", lit-on dans la déclaration.
Le département des Affaires étrangères n'a pas révélé l'identité de des parties ayant fait l'objet de dénigrement et de diffamation.
En revanche, il a affirmé que les nominations au sein du ministère et des missions diplomatiques ont été effectuées, selon des critères objectifs qui ont été publiés.
Dans le même contexte, le ministère a fait savoir que le mouvement annuel, au titre de l'année 2023, concerne 107 agents et 54 présidents de missions diplomatiques et consulaires, ajoutant que 115 cadres de l'administration centrale ont été promus à des grades supérieurs.
Le ministère a fait noter aussi que le mouvement annuel a permis de réhabiliter tous les employés, tous corps confondus, "contrairement aux mouvements opérés durant des décennies écoulées, en particulier durant les trois dernières années".