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Latifa Arfaoui: Collaborer avec Issam Karika n'est pas dégradant

La chanteuse tunisienne Latifa Arfaoui était aujourd’hui, vendredi 2 juin 2017 l’invitée de Romdhane Show sur Mosaïque FM.


Suite à un accueil spécial, Latifa n’a pas cachée ses émotions pour la surprise. "Grâce à l’amour du pays, la fraicheur et l’enthousiasme je reste toujours jeune dans mon esprit. Les rides ne me font pas peur, mais une maintenance est toujours nécessaire".


Latifa Arfaoui a assuré qu’elle a plusieurs concerts en Tunisie. "J’ai une soirée qui aura lieu  pour rouvrir le centre de désintoxication Jebel El Oust fermé depuis 2011.  Demain  une soirée aura lieu et j’ai d’autres fêtes dans des buts caritatifs pour le compte de Rotary club. J’ai refusé qu’on me réserve un billet d’avion. Mon souci est  de soutenir les projets de ce genre. J’espère que les fonds arrivent à leur destination finale".


En évoquant le festival de Carthage, Latifa a assuré : "j’ai mal au cœur car il a besoin de plus de travail et d’effort pour retrouver sa position. La programmation est en élaboration et la décision doit être prise très prochainement. Inchallah je serais au programme  de cette année", a elle déclarée.

"Enfin j’ai réussi à collaboré avec Issam Karika. Il s’agit d’un grand artiste qui a multiplié les succès. Il m’a envoyé une chanson alors que j’étais aux Emirats. Nous avons enregistré 5 chansons qui vont cartonner. Après plus de 20 ans de carrière, il faut diversifier et innover. Mon parcours n’est pas un handicap. Tout mon souci est d’assurer la qualité artistique. J’aime les aventures et je suis toujours partante vers de nouveaux projets. Je me suis enfermée 5 mois dans un hôtel au Liban pour préparer une comédie musicale et j’ai réussi le pari".


Latifa Arfaoui, a expliqué aussi que les années 1990 ont permis d’encrer le succès et le style. "En créant une qualité artistique, je peux devenir une exception dans la scène musicale dans le monde arabe. Je chante avec tous les dialectes et je suis partante pour les projets de chansons patriotiques. Dans les années 1990, la scène médiatique n’était pas large, mais tout le monde peut capter les nouvelles productions. Maintenant garder la cadence avec une ouverture des canaux nécessite un style et une méthode de travail plus élaborée", a-t-elle conclu.

 

 

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