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Chettaoui : le mufti de daesh a circulé librement en Tunisie en 2012

Leila Chettaoui, députée indépendante à l’ARP était aujourd’hui, lundi 1er mai 2017 l’invitée de Midi Show. Chettaoui a considéré que les limogeages affaiblissent le gouvernement d’unité nationale. Ceci touche la force de l’Etat.

La députée a noté que des ministres qui étaient à la tête des sondages ont été expulsés. Youssef Chahed n’a pas défendu comme il faut Néji Jalloul et Nidaa Tounes est aussi responsable de cette situation. Je crains que le limogeage de Néji Jalloul n’affaiblisse Youssef Chahed. Cette décision ne s’est pas basée sur une bonne évaluation car d’autres ministres ont un rendement peu satisfaisant et sont toujours en place.

 

Le pays est à la croisée des chemins et il faut des ministres solides et capables de prendre des décisions importantes. Leila Chettaoui, a noté dans un autre contexte a indiqué que le projet de loi de réconciliation pose un problème. Il y a aussi la réconciliation avec ceux qui ont commis des erreurs après 2011.

 

Au début Ennahdha a donné un avis favorable à ce projet mais certains détails ont changé la situation et le conseil de la choura a fini par le refuser. Leila Chettaoui a déploré le manque de respect de Nidaa Tounes qui a décidé de prendre sa place à la commission de législation générale. Le bloc de Nidaa Tounes est en train de renvoyer ses députés d’une façon inacceptable.

 

Pour le moment, je garde mon poste à la tête de la commission d’enquête sur l’envoi des jeunes vers les zones de conflits. Mon renvoi reste possible de la tête de cette commission. Chettaoui a noté que le ministre de l’Intérieur a donné des chiffres précis sur les personnes qui se trouvent dans les zones de conflits.

En 2012 le mufti de Daesh a été accueilli et il a fait le tour du pays librement. Il a travaillé librement en recrutant des jeunes dans les 24 gouvernorats. Ce groupe parti par la suite en Syrie a accusé Daesh d’apostasie. Ils étaient plus extrémistes que les éléments qui se trouvaient là-bas. Nous allons pousser notre enquête pour savoir comment il a circulé en Tunisie sans suivi. Les groupes ont été divisés sur trois : certains ont été envoyés et restés en Libye. D’autres ont été envoyés en Syrie et un autre groupe est retourné en Tunisie. Les éléments capturés en prison ont cité un nom qui a un rôle important. Il s’agit d’Abdelhakim Belhaj.


 

 

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