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Houssem Ben Azzouz: Il faut se pencher sur le tourisme alternatif...

Houssem Ben Azzouz, président de la Fédération interprofessionnelle du tourisme tunisien, était l'invité de Midi Show, ce lundi, pour parler des attentes du secteur du nouveau Code du tourisme et des préparatifs pour la saison à venir.

Il a, dans ce sens, déclaré que la Tunisie a enregistré l'afflux de 4,9 millions de touristes et réalisé des revenus de 7 milliards de dinars en 2023, soulignant des prévisions d'amélioration de ces chiffres pour cette année.

Il a, également, révélé que selon les indications préliminaires, la saison touristique sera meilleure, ajoutant que des efforts sont déployés pour atteindre 6 millions de visiteurs, cette année.

Dans le même contexte, Houssem Azzouz a assuré que la Tunisie ne dispose pas des ressources financières nécessaires pour soutenir les hôtels et les infrastructures touristiques, surtout après la période difficile traversée en raison de la pandémie du coronavirus. Il a ajouté que les aides fournies n'ont pas été suffisantes pour sauver certains hôtels et agences de voyages de la menace de faillite et de fermeture.

En ce qui concerne le rôle de la Fédération tunisienne interprofessionnelle du tourisme, il a assuré que sa mission a démarré en 2016 et qu'elle réunit plusieurs professionnels, selon leurs spécialisations, répartis en 10 groupes, chacun réservé dans un produit tunisien autre que le tourisme balnéaire.

Et de préciser: "Nous nous concentrons sur le tourisme alternatif et sa diversification, car ce produit nécessite, tout comme le tourisme balnéaire, de santé, écologique, culturel et d'aventure, de se pencher sur les infrastructures législatives appropriées".

Dans le même sens, Houssem Ben Azzouz a annoncé la tenue d'une conférence sur les maisons d'hôtes, soulignant que des obstacles ont été relevés, au niveau législatif.

"Nous avons, à cet effet, demandé un cahier de charges spécifique, car en 2010, le nombre des maisons d'hôtes était de 200. Aujourd'hui, on en compte environ 2200, dont une minorité possédant une licence. Il est donc nécessaire de réglementer et d'encadrer ce domaine", a-t-il conclu.

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