Ayed : je suis garant de la liberté d’expression aux JCC
Le directeur des JCC a assuré aujourd’hui, dimanche 12 novembre 2017 lors de son passage dans Noujoum qu’un choix a été fait de ne pas inviter des stars qui n’ont pas de production.
"Pour moi, les acteurs et les réalisateurs qui participons avec des films sont nos stars… Ceux qui ont d’autres engagements, qu’ils se consacrent à ceci. L’orientation du festival est claire. Les égyptiens assurent toujours qu’ils sont déçus par l’organisation, mais ils finissent par revenir en masse".
Néjib Ayed a noté qu’il ne savait pas que l’actrice ayant joué le rôle de l’impératrice Houyem allait venir en Tunisie… "Durant l’édition précédente, Adel Imam a été convaincu d’assister à la clôture des JCC. Il a été imposé au directeur de la précédente édition. Le fait d’inviter une star juste pour le décor ne fait pas partie de mes objectifs", a ajouté le directeur des JCC.
"Pour la cérémonie de clôture, il fallait avertir certaines personnalités qu’ils doivent assister car ils seront récompensés. C’est comme ça que les choses se passent dans tous les festivals de cinéma au monde", a expliqué Néjib Ayed.
JCC et liberté d’expression
Le directeur des JCC a estimé qu’il y a eu une évolution dans la liberté d’expression. "Le fait de parler de la communauté LGBT en Tunisie et de récompenser un film qui parle d’eux est important. Je suis pour le fait de parler cette communauté et je défends la cause de plusieurs. Aucun incident n’a eu lieu et nous sommes prêts à chaque défi. Les JCC sont un espace de liberté et nous allons continuer à progresser jusqu’à découvrir les lignes rouges en Tunisie. En tant que directeur des JCC, je ne cède pas aux pressions et aux ordres. Moi, je prends les décisions et par la suite j’informe les responsables pour les avertir. En général, je suis satisfait de l’organisation. J’ai présenté des excuses au public à la clôture. Il y a eu des problèmes causés par le manque de salles. Dans certaines salles il y a eu quatre projections par jour", a conclu Néjib Ayed.