L’épopée de l’Open d’Australie racontée par Ons Jabeur
La joueuse de tennis tunisienne, Ons Jabeur (78e mondiale), devenue la première joueuse arabe de l’histoire à se qualifier en quarts de finale d’un tournoi de Grand Chelem était ce jeudi 30 janvier 2020 l’invitée de Forum sport où elle s'est pliée aux questions de l'équipe sports de Mosaïque FM.
"Ce résultat n’est pas le fruit d’un travail de quelques mois, mais plutôt de plusieurs années. L'Open d’Australie, est un défi qui a commencé depuis 2011, où j’ai pu tirer les leçons de la saison précédente'', dit la tenniswoman. Et de revenir sur ses premiers pas dans la discipline : ''Au fait ma carrière a commencé à l’âge de trois ans et petit à petit j'ai appris à me lancer des défis. La progression est venue avec mon premier entraîneur qui a cru en moi et qui m’a poussée à partir à Tunis pour intégrer l’équipe nationale et le lycée sportif".
Ons Jabeur a indiqué par ailleurs, qu'à Melbourne, elle n'a eu quelques jours pour préparer ses matches et progresser. "Le tableau était bon mais il fallait aussi faire avec les conditions météo. Le match contre Caroline Wozniacki était parmi les plus difficiles, car elle a une condition physique extraordinaire… Après le match contre Caroline, l’heure était à la revanche contre la chinoise Wang Qiang. Face à Sofia Kenin, j’ai tenté de lutter contre une joueuse qui ne lâche rien. J’ai tout fait mais je n'ai pas pu la surclasser. Je suis quand même heureuse de mon rendement en général".
La joueuse a assuré qu’il n’y avait pas de pression malgré les encouragements et les fans qui suivaient son parcours. "J’ai essayé de profiter de ma participation au maximum. Par la suite, j’ai décidé de risquer avec une approche plus directe et de tenter des jeux gagnants. Maintenant, il y a un travail à faire pour le prochain tournoi de Grand Chelem", a expliqué la joueuse de tennis.
Les JO dans son esprit...
Ons Jabeur, qui a participé à deux reprises aux Jeux olympiques sans avoir touché de prime, assure qu'elle veut y participer...à ses frais s'il le faut. Pourtant, des pactoles sont versés par le Comité olympique et pas par les responsables tunisiens.