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Safi Saïd vise le changement global à travers les référendums

Ahmed Safi Saïd, candidat indépendant à la présidentielle anticipée a déclaré ce lundi 9 septembre 2019 qu’il s’est présenté pour faire un changement global.


"Je voudrais changer toute la méthode politique globale et même des parties de la Constitution. Pour moi, la démocratie passe essentiellement par les référendums.
Les changements toucheront à tout:  L’économie, les relations internationales, la cause de la femme. Nous visons aussi la révision des accords internationaux et les stratégies de gouvernance… Un changement global", a noté le candidat.


Changement global

"Le comment du changement est possible. Mais il y a ceux qui veulent limiter le rôle du président. Le président de la République est le chef des armées et du conseil de sécurité nationale. Le président peut intervenir dans tous les domaines mais certains ont pris de mauvaises habitudes avec deux présidents". 


Ahmed Safi Saïd a expliqué que ses plans visent les points suivants : Le président met via le conseil de sécurité, les grandes politiques et les stratégies de l’Etat dans tous les domaines. Par la suite les politiques deviennent des plans et le gouvernement doit donc passer à l’application. 


Promesses

Le candidat a indiqué qu’il veut commencer par les dossiers les plus urgents. Par exemple, les dettes doivent être suspendues et un échelonnement sera fait pour  le remboursement. "Nous viserons de nouveaux partenaires qui vont aider à lancer le moteur de l’économie. Des pays comme la Chine et les anciens pays de l’ex URSS qui veulent investir.  Neuf pays sont sous l’influence de la banque mondiale dont la Tunisie. Il y a des pays qui peuvent racheter nos dettes en contre partie de projets communs. Tous les projets seront traités et validés par le parlement. Notre poids est important et notre position géopolitique permet  de briller et de dominer l’économie régionale".

 
Diplomatie 


Du côté diplomatique, Safi Saïd a assuré qu’il veut s’ouvrir sur le plus de pays possibles. "Je visiterais certainement une fois président, la Libye et la Chine. Je vais même inviter le président chinois à visiter la Tunisie. La route de la soie passe du côté du Nigéria à Kano et je suis capable de créer un passage vers la Tunisie et Zarzis peut accueillir un point de lien avec ce grand hub que la Chine veut installer".


"Une fois élu, si je me sens pas efficace je vais demander un référendum pour renouveler la confiance des tunisiens. En cas d’obtention de moins de 66%, je partirais sans hésiter", a conclu le candidat.