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Copa America : La confusion règne…

Contre toute attente, l'organisation de la Copa América qui débute dans 14 jours, a été attribuée au Brésil, après les retraits des co-organisateurs argentins et colombiens pour raisons sanitaires. Mais sous une pluie de critiques, le gouvernement a annoncé, lundi soir, que rien n'était encore définitif. La confusion règne.

Alors que la Conmebol avait annoncé que le tournoi se déroulerait, comme en 2019, au Brésil, un membre éminent du gouvernement a assuré à la surprise générale qu'"il n'y a toujours rien d'arrêté".

"Il n'y a rien d'arrêté pour le moment, je tiens à le préciser très clairement. Nous sommes au milieu du processus. Mais nous n'allons pas nous dérober face à cette demande s'il est possible d'y répondre", a déclaré le secrétaire du gouvernement, Luiz Eduardo Ramos, à Brasilia.

Il a même énoncé des conditions: un huis clos total ainsi que des délégations restreintes et toutes vaccinées. Selon lui, une "position définitive" serait prise "mardi".

Plus tôt, le vice-président brésilien Hamilton Mourao avait pourtant justifié un choix qui comporte "moins de risque". "L'avantage, c'est la taille de notre pays et le nombre de stades. On peut répartir" les matches sur tout le territoire, a-t-il dit.

Selon le président de la Conmebol, Alejandro Dominguez, le Brésil "possède l'infrastructure éprouvée et l'expérience accumulée et récente", avec la Coupe du monde 2014 et la Copa América 2019, "pour organiser une compétition de cette ampleur".

Mais dans la journée une avalanche de critiques est venue s'abattre de la part d'épidémiologistes, estimant que le tournoi "va contribuer à la recrudescence de la pandémie", et de membres de l'opposition annonçant vouloir saisir la Cour suprême pour faire annuler le tournoi, dont les villes-hôtes n'ont pas encore été définies.

"L'Argentine a refusé la Copa América en raison de l'aggravation de la pandémie. Là-bas, le nombre moyen de décès au cours des sept derniers jours a été de 470 personnes... Ici, il  a été de 1.844. QUATRE FOIS PLUS. Voilà à quoi ressemble un gouvernement assassin", a réagi Marcelo Freixo, député d'opposition du Parti socialisme et liberté (gauche) sur Twitter.

(AFP)