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Tarek Bouchamaoui: Mes chances de présider la CAF sont intactes

Tarek Bouchamaoui, candidat de la Tunisie à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), était ce jeudi 15 octobre 2020, l’invité de Forum sport sur Mosaïque FM.

Le membre du comité exécutif de la CAF et membre du conseil de la FIFA a expliqué qu’il ne cherche pas à être trop présent dans les médias surtout qu’il est obligé de respecter le droit de réserve. 

Tarek Bouchamaoui, a assuré qu’il ne peut pas être responsable dans les structures sportives sans être un fan d’un club de foot. "Je suis fan de l’Espérance sportive de Tunis  et du FC Barcelone. Aux instances internationales je défends les intérêts de tous les clubs tunisiens", a-t-il assuré.

Il a, par ailleurs assuré qu’il a envoyé une correspondance à la Fédération tunisienne de football pour lui demander de soutenir sa candidature à la présidence de la CAF. "J’attends encore la réponse. Cette période nécessite un changement de la situation à la CAF et la crise de la pandémie du coronavirus a aggravé cette situation. En plus, il faut une meilleure position au sein de la CAF. J’ai été contacté par le ministre des Affaires de la Jeunesse et des Sports. Nous avons parlé de la situation du sport en Tunisie avant de parler de l’importance d’une forte présence dans une instance d’une très grande importance comme la CAF. La Tunisie a été longtemps représentée à la CAF (depuis 1988) par feu Slim Aloulou. Personnellement, j’ai commencé ma mission au sein des équipes de la CAF depuis 2002". 

Intérêts des clubs tunisiens 
"Il faut connaître la CAF de l’intérieur pour savoir ce qu’il faut faire. J’ai évolué par étapes et j’ai suivi les conseils du feu Slim Aloulou. Actuellement, il est temps qu’un Tunisien préside la CAF. Aux instances de la CAF, j’ai joué un rôle important dans la défense des dossiers des clubs tunisiens et de la sélection. Par exemple, l'affaire de l’Espérance et du Wydad était une mascarade et je peux maintenant parler car ce dossier est désormais clos. La CAF assume toute la responsabilité de ce qui s’est passé au stade de Radès. A l’époque, l’arbitre a respecté la procédure en vigueur mais des pressions ont failli faire perdre le titre à l’Espérance. Auprès du TAS, j’ai demandé avec l’équipe de défense de l’EST d’accélérer les procédures et en on a finit par rendre justice au club. J’ai été tout au long de cette période en contact direct avec les responsables concernés par ce dossier à l’Espérance".

Enjeux
Tarek Bouchamaoui a assuré qu’il y a une chance à saisir pour la Tunisie, pays leader sur le plan continental et  international depuis 1978. "La présidence de la CAF par un tunisien pourrait servir beaucoup d’intérêts même économiques et sociaux en Tunisie. D’autres pays ont déjà commencé à faire du lobbying pour défendre leurs candidats. Après 18 ans de carrière à la CAF, je connais comment les choses se passent. J’ai commencé à travailler depuis un bon moment sur mon programme. A la CAF, il y a pas mal de problèmes et de dysfonctionnements. Le constat indique que rien ne se passe comme prévu. Les changements de dates des compétitions nuit à l’image de la CAF et fait fuir les sponsors. Nous sommes en train de vendre un produit. Une meilleure organisation permet d’améliorer l’image du foot africain", a expliqué Tarek Bouchamaoui.

"Mon programme nécessite beaucoup de travail. J’ai été déjà contacté par pas mal de parties dans le monde qui réclament essentiellement une amélioration de l’image du foot au continent". 

Chances
"Il y a cinq ans lors des élections du conseil de la FIFA, j’ai obtenu 54 voix sur 54. Pour la CAF, je suis déjà soutenu par plusieurs fédérations. J’ai été toujours un homme qui defend des valeurs et j’ai eu pas mal de problèmes avec Issa Hayatou, ancien président de la CAF. Avec l’arrivée d’Infantino à al tête de la FIFA, Hayatou n’a pas saisi le message et il a déposé la candidature de trop".