Jazz à Carthage : épisode 12 du 31 mars au 9 avril 2017
Comme tous les ans, Jazz à Carthage célèbre le printemps en musique. Cette année, l’épisode 12 se veut encore plus aventureux, et s’envole à la conquête de nouveaux horizons musicaux.
2017 marque le début de nouveaux partenariats, rapprochant davantage le festival de ses ambitions, en particulier le partenariat entamé avec le Ministère des Affaires Culturelles. Cette marque de confiance ne peut que nous encourager à redoubler d’efforts pour faire de Jazz à Carthage l’un des événements culturels majeurs du pays.
Une vision commune qui se traduit par une programmation triée sur le volet, où le jazz est le dénominateur commun et le leitmotiv. A l’époque de l’individualisme à tout-va, les frontières entre les genres se floutent et le métissage des couleurs musicales devient la norme. Par sa liberté de ton, le jazz s’improvise parfait réceptacle pour tous ces courants et alluvions et opère son alchimie par l’invention de nouveaux langages et de sons venus d’ailleurs. Le Jazz avec un grand J, pour ce douzième épisode, va explorer des terres voisines, et s’ouvrir sur la fine fleur des musiques adjacentes.
D’abord, on part en terrain connu avec les frères de sang soul et blues, et il y aura autant de crooners comme Liam Bailey, que du groove et du rythme avec Ben l’Oncle Soul. Akua Naru et Morgane Ji poussent encore plus loin le métissage des musiques noires au hip hop et autre Nu soul expérimentale.
Mais le jazz est aussi un état d’esprit, c’est l’âme de certaines musiques même si leur corps est pop ou électro. On ira ainsi des complaintes électroniques du duo français AaRON, à la mélancolie minimaliste du crooner suédois Jay Jay Johanson, à la grandiloquence du golden boy Tom Odell, et aux comptines modernes, fraîches et fleuries de Cocoon.
Des saveurs plus exotiques seront mêlées au jazz, de l’enchantement d’Extrême-Orient avec Hindi Zahra et DjaziaSatour ; du flamenco torride et enflammé avec les espagnols de Chambao ; des effluves nourricières de la nouvelle scène musicale arabe avec les égyptiens iconoclastes de Wust El baladet les Palestiniens libertaires et revendicateurs d’énergie 47SOUL ; et de la douceur méditerranéenne portée par la voix sensuelle de la marocaine Nabyla Maan. La Tunisie est dignement représentée par l’inclassable SabryMosbah en pleine épopée modernisatrice d’un son venu de chez nous.
Les soirées seront émaillées d’échappées bien corsées dans la pure tradition jazz signées notamment par MylesSanko, Mario Rom’s INTERZONE, Raphael Gualazzi, et le big band mythique aux inspirations culturelles multiples, Pink Martini. Et comme jazz rime avec fête, 2017 marque le retour des fameux Jazz Clubs avec le monumental Fred Wesley et la reine du blues britannique KylaBrox. Ce douzième épisode marquera également les prémices d’une nouvelle aventure : Jazz à Carthage rayonnera au-delà de la capitale pour proposer trois concerts à Sousse, avec Shareef Clayton, Ajâr’t et Fred Wesley.
Enfin, Jazz à Carthage c’est surtout un public dont la réputation est portée aux quatre coins du monde par les artistes qui s’y sont produits, et c’est bien à cette énergie que carbure le Jazz, et qui fera encore une fois de cette édition, un succès retentissant.
Impatients de vous y retrouver !
Jazz à Carthage
Episode 12
31 mars-09 avril 2017
À quoi ça sert, un festival de jazz ?
À écouter le monde. En saisir les pulsations et les rythmes. Parce que le jazz est devenu en un siècle la plus grande musique du monde. Active aux quatre coins du globe, au croisement de toutes les cultures, nourries de toutes les différences.
L’épisode 12 de Jazz à Carthage est un reflet des vibrations du moment avec un bel éventail de tendances, de styles et de genres, des rythmes électro les plus fous au jazz le plus exigeant.
Jazz à Carthage renouvelle son pari de célébrer le printemps en musique grâce à un partenariat avec le Ministère des Affaires Culturelles, et au soutien de ses partenaires privés, notamment UBCI- Groupe BNP Paribas …
Jazz à Carthage s’est imposé au fil des ans comme l’une des manifestations-phares de la scène musicale en Tunisie et comme un rendez-vous jazz incontournable sur la rive sud de la Méditerranée.
Cet épisode 12 est aussi celui de l’innovation avec :
-Un concert public et gratuit sur l’avenue Habib Bourguiba, qui donnera le coup d’envoi du festival dans la soirée du jeudi 30 mars 2017.
-Une décentralisation à Sousse, où le légendaire Fred Wesley et Shareef Clayton accompagné des musiciens du collectif du jazz club de Tunis ainsi que le groupe tunisien Ajâr’t donneront trois concerts.
L’épisode 12 marque aussi le retour des Jazz-Clubs : deux soirées spéciales avec Fred Wesley Generationset Kyla Brox.
L’épisode 12 de Jazz à Carthage c’est donc :
- 10 soirées de concert
- 21 artistes internationaux
- 3 concerts à Sousse
- 2 Jazz-Clubs
- 1 concert de rue
- une équipe d’une cinquantaine de personnes
Et plusieurs tonnes d’équipement importé pour assurer la meilleure acoustique, des effets de lumière spectaculaires et le meilleur accueil possible pour le public et les artistes.