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Vers la mise en place d'une stratégie de promotion du sport féminin

Les participants au séminaire national "Femme, sport et olympisme", dont les travaux ont été clôturés, ce samedi 26 janvier 2019, à la Banlieue nord de Tunis, ont souligné la nécessité d'instaurer une stratégie de promotion du sport féminin qui soit claire, durable et efficace.

Cette stratégie, ont-ils convenu, doit se faire en partenariat avec l'ensemble des ministères, et autres parties prenantes dont, les bailleurs de fonds, les sponsors et la société civile, en vue de consacrer l'égalité dans la pratique du sport entre l'homme et la femme et garantir l'équilibre social.

Le président du comité national olympique tunisien (CNOT), Mehrez Bousayène a, à cette occasion, déclaré qu'il s'agit là d'une opportunité propice pour passer en revue les principales idées issues des ateliers ayant impliqué des compétentes et des experts en la matière.

"Cette démarche permettra de définir les grandes lignes de la stratégie nationale de promotion du sport féminin pour l'intervalle 2019-2024", a-t-il poursuivi.

Il a indiqué que les recommandations de l'actuel séminaire seront communiquées aux différentes régions en vue de leur adoption avant le 8 mars prochain, à l'occasion de la la célébration de la journée internationale de la femme.

De son côté, la coordinatrice générale du séminaire, Nahla Boudhina, a fait savoir que les ateliers de travail ayant traité la question de "la femme, le sport et l'olympisme" ont planché sur les aspects qui constitueront les principaux axes de la stratégie nationale.

Selon Boudhina, le sport féminin connaît des difficultés dont la réticence de la gente féminine à la pratique du sport et l'absence de la femme dans les structures sportives.

Pour sa part, la présidente de la commission Femme et sport au sein du CNOT, Zeida Doghri, a estimé que l'élaboration de la stratégie nationale pour la promotion du sport féminin ne se limite pas aux travaux du séminaire et des ateliers de travail préalables, mais devrait plutôt se faire à travers le suivi des recommandations convenues par les experts, notamment, que cette stratégie couvre la période 2019-2024.

Pour Zeida Dghri, "cette stratégie devra relever le challenge de changer les mentalités, particulièrement dans les régions de l'intérieur du pays afin de permettre à la jeune femme rurale de pratiquer le sport". 

Il s'agit, en outre, a-t-elle expliqué, d'impliquer les entreprises industrielles et économiques dans ces régions afin qu'elles consentent à cette démarche et encouragent la femme ouvrière à pratiquer le sport de manière progressive.