Forum Sport : les perspectives de l’arbitrage sportif, le débat continue
Riadh Touiti, membre du conseil scientifique du Centre de réconciliation et d’arbitrage, a déclaré dans Forum Sport de ce jeudi 14 janvier 2016 que le séminaire sur l'arbitrage sportif et les perspectives de son développement qui a eu lieu hier était une occasion pour relancer le débat sur les perspectives de l’arbitrage sportif en Tunisie après la crise que connait ce secteur et la crise entre la Fédération Tunisienne de Football et le comité national d’arbitrage sportif.
Il a ajouté que la Tunisie était l’un des premiers pays qui ont instauré une législation en matière d’arbitrage sportif et que plusieurs d’autres pays se sont inspirés de l’expérience tunisienne dans ce domaine. Selon lui, le problème que connait le secteur réside essentiellement dans la structuration des instances d’arbitrage sportif en estimant que la réforme des commission fédérales est plus important que l’amélioration ou le remplacement du CNAS.
Riadh Touiti a affirmé également que le législateur doit intervenir pour élaborer une loi-cadre qui doit être approuvée par l’ARP et puis signée par le président de la république.
Il a ajouté également qu’il refuse qu’un pays considéré comme une référence dans l’arbitrage sportif saisisse le Tribunal Arbitral du Sport pour résoudre un litige local.
De son côté, Mahmoud Hammami, secrétaire général du comité national olympique tunisien a estimé que le débat était intéressant parce qu’il intervient au moment ou les pouvoirs publics s’apprêtent à réviser les règlements sportifs qui ne sont plus à jour.
Selon lui, la Tunisie a perdu son avance en ce qui concerne les législations sportives et que le CNOT est intervenu pour protéger les clubs, institutions et structures sportives.
Par ailleurs, Moâti Dakhli, membre de l'académie tunisienne du droit sportif a déclaré à son tour, que l’académie a appelé depuis longtemps à résoudre ce problème dans le but d’instaurer une "justice sportive".
Il a estimé que les parties réunies hier devraient s’accorder sur une solution qui mettra un terme à la crise et cela passe par l’amélioration du CNAS ou la création d’une nouvelle instance chargée de l’arbitrage sportif.
Il a ajouté que la Tunisie était l’un des premiers pays qui ont instauré une législation en matière d’arbitrage sportif et que plusieurs d’autres pays se sont inspirés de l’expérience tunisienne dans ce domaine. Selon lui, le problème que connait le secteur réside essentiellement dans la structuration des instances d’arbitrage sportif en estimant que la réforme des commission fédérales est plus important que l’amélioration ou le remplacement du CNAS.
Riadh Touiti a affirmé également que le législateur doit intervenir pour élaborer une loi-cadre qui doit être approuvée par l’ARP et puis signée par le président de la république.
Il a ajouté également qu’il refuse qu’un pays considéré comme une référence dans l’arbitrage sportif saisisse le Tribunal Arbitral du Sport pour résoudre un litige local.
De son côté, Mahmoud Hammami, secrétaire général du comité national olympique tunisien a estimé que le débat était intéressant parce qu’il intervient au moment ou les pouvoirs publics s’apprêtent à réviser les règlements sportifs qui ne sont plus à jour.
Selon lui, la Tunisie a perdu son avance en ce qui concerne les législations sportives et que le CNOT est intervenu pour protéger les clubs, institutions et structures sportives.
Par ailleurs, Moâti Dakhli, membre de l'académie tunisienne du droit sportif a déclaré à son tour, que l’académie a appelé depuis longtemps à résoudre ce problème dans le but d’instaurer une "justice sportive".
Il a estimé que les parties réunies hier devraient s’accorder sur une solution qui mettra un terme à la crise et cela passe par l’amélioration du CNAS ou la création d’une nouvelle instance chargée de l’arbitrage sportif.