Un nouveau pic de mortalité en Iran
Le nouveau coronavirus a causé 235 décès supplémentaires en 24 heures en Iran, retrouvant le record quotidien établi fin juillet et ce, trois jours après la réimposition à Téhéran de mesures restrictives contre la maladie, ont annoncé hier, lundi 5 octobre, les autorités.
La République islamique, qui a déclaré ses premiers cas de Covid-19 en février, est de loin le pays le plus touché au Moyen-Orient.
Le nombre total de décès y atteint désormais 27.192, a indiqué la porte-parole du ministère de la Santé iranien, Sima Sadat Lari, lors d'un point de presse télévisé.
La situation reste "préoccupante" à Téhéran, selon le ministère.
Les autorités y ont fermé, depuis samedi et jusqu'à vendredi prochain, mosquées, écoles, universités, cinémas, musées, stades, salles de réception, gymnases, piscines, zoos et cafés pour bloquer la progression de l'épidémie dans la capitale iranienne.
"Les événements et conférences culturels et sociaux" ainsi que les grandes prières du vendredi ont également été interdits dans la capitale, sur la même période.
Mme Lari a fait état d'un record de 3.902 nouvelles contaminations dans le pays, portant le nombre total des personnes infectées à 475.674. Le précédent datait de jeudi (3.825 cas).
Afin d'enrayer le nouveau coronavirus, l'Iran a imposé des restrictions --sans jamais imposer de confinement général-- qui ont été levées assez rapidement, compte-tenu de la crise économique qui sévit depuis le rétablissement en 2018 de dures sanctions américaines.
Le président iranien, Hassan Rohani, a appelé samedi à la mise en place d'amendes et de sanctions "sévères" pour ceux qui ne respectent pas les protocoles sanitaires.