Washington, Paris et Londres ont mené des frappes contre la Syrie
Les raids menés dans la nuit de vendredi par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont visé au moins trois cibles près de Damas et Homs. Les opérations ont duré moins d'une heure.
Donald Trump a annoncé ors d'un passage à la télévision à 21 heures à Washington (3 heures du matin à Paris) r aux Américains qu'il venait «d'ordonner des frappes de précision contre des cibles associées aux capacités d'armes chimiques du dictateur syrien Bachar el-Assad. Une opération combinée avec les forces françaises et britanniques est en cours. Nous les remercions toutes deux.»
Moins d'une heure après l'intervention du président, le secrétaire à la Défense, James Mattis, et le général Joseph Dunford, chef d'état-major interarmes, ont fait un point sur la situation militaire lors d'un «briefing» au Pentagone. Ils ont annoncé que trois cibles principales avaient été visées: un centre de recherche scientifique dédié au développement et aux tests d'agents chimiques dans la banlieue de Damas, un dépôt d'armes chimiques à l'ouest de Homs et un poste de commandement dans la même zone.
«C'est une frappe unique», a précisé James Mattis, confirmant que les opérations étaient terminées. La «poursuite» des actions militaires évoquée par Trump serait conditionnée à une nouvelle provocation syrienne. «L'année dernière, ils n'avaient pas compris le message», a déclaré le patron du Pentagone, en référence aux 59 missiles Tomahawk tirés contre des bases du régime en avril 2017. «Cette fois-ci nous avons tapé plus fort, a-t-il dit. Je crois que nous avons envoyé un signal très puissant.» Selon la Russie, une centaine de missiles ont été tirés, l'essentiel aurait été intercepté par la défense aérienne syrienne.
(Source Le Figaro)