languageالعربية

L'équipe de Macron victime de piratage.. Des documents diffusés

Le mouvement En Marche! d'Emmanuel Macron candidat à l'élection Présidentielle de France a annoncé, avoir été victime d'une opération de piratage "massive", vendredi peu avant la fin de la campagne électorale.


Plus de 9 gibabits de documents et d'informations présentés comme émanant de l'organisation de campagne d'Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle ont été publiés sur un site de partage, après le piratage de boîte mail personnelles et professionnelles de responsables du mouvement.


Dans un communiqué publié, le parti de Macron précise que "Le mouvement En Marche ! a été victime d'une action de piratage massive et coordonnée donnant lieu à la diffusion sur les réseaux sociaux d’informations internes de nature diverse (mails, documents comptables, contrats…)".


Il  ajoute que de faux documents ont été diffusés afin de semer le doute et la désinformation.


Selon Vitali Kremez, directeur d'études à la société new-yorkaise Flashpoint, spécialisée dans le renseignement sur internet, le groupe "APT 28" serait derrière le piratage subi par En Marche ! APT 28 est lié au GRU, le service russe de renseignement militaire.


Le spécialiste ajoute que ce groupe a enregistré de fausses adresses internet imitant le nom En Marche !, comme onedrive-en-marche.fr et mail-en-marche.fr, qu'il a sans doute utilisées pour envoyer des mails infectés et pirater les ordinateurs du mouvement centriste.


"S'il s'avérait qu'elle était pilotée par Moscou, cette divulgation représenterait une opération plus importante par rapport aux précédentes opérations russes visant la campagne présidentielle américaine (...)", indique Vitali Kremez.


Ce samedi, la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale a appelé les médias et les particuliers à ne pas relayer les documents diffusés sur internet.


L'élection présidentielle se déroule ce dimanche 7 mai, plus de 47 millions de français devront passer aux urnes pour choisir entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, candidate de l'extrême droite (FN).

(Reuters)