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Des Infiltrations sécuritaires ont facilité le ciblage de Nasrallah?

Le chercheur en affaires régionales et internationales et directeur de l'unité des études internationales et stratégiques au Centre Al-Arab, Hani Al-Jamal, a considéré que les frappes sionistes d'hier sur la banlieue de Beyrouth et le Sud du Liban marquent un changement dans la géopolitique israélienne.

"Il s'agit d'une transition de la politique talmudique vers une politique impérialiste qui repose sur des assassinats politiques; une approche, récemment adoptée, avec l'assassinat du chef du Bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et la tentative de cibler le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah", explique-t-il.

Al-Jamal a ajouté que les services de renseignements israéliens avaient largement infiltré la résistance du Hezbollah libanais, ces derniers temps. Aussi suppose-t-il l'existence d'une faille dans la sécurité interne du Hezbollah ou carrément la présence de traîtres dans ses rangs qui ont ont facilité les assassinats politiques menés par Israël.

Le chercheur n'a, par ailleurs,  pas exclu la possibilité que l'entité sioniste ait atteint le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, bien que cela n'ait pas été annoncé officiellement, côté libanais, estimant que Nasrallah pourrait avoir été gravement blessé.

Il a, également,  supposé que des informations précises sur sa présence au siège du parti expliqueraient l'intensité des bombardements, dans le but de le tuer.

Al-Jamal a ajouté que la coïncidence de l'attaque contre les sièges du Hezbollah dans la banlieue de Beyrouth avec la présence du Premier ministre de l'entité occupante, Benjamin Netanyahu, hier à l'ONU, indique une approbation tacite de ses alliés, selon ses propos.