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OMS: 90% des cas confirmés de Mpox sont en RDC

En plus de la flambée dans les provinces orientales de la RDC et au Burundi, des cas de mpox dus au clade Ib ont été signalés depuis juillet 2024 dans trois pays voisins de la RDC, qui n’avaient pas signalé de cas auparavant: le Kenya, le Rwanda et  l'Ouganda.

Alors que l’épidémie de mpox est « active » dans 13 pays du continent africain, la République démocratique du Congo (RDC) représente à elle seule plus de 90% des 3.500 cas confirmés de variole simienne dans la région, a souligné jeudi l’OMS, notant que parmi les pays touchés sur le continent, le niveau de prévalence n’est pas le même, d'après un communiqué publié sur le site de l'ONU.

- Seuls deux pays ont signalé plus de 50 cas cette année.

Outre la RDC, le Burundi, dont l’épidémie a débuté en juillet dernier, a signalé 170 cas à ce jour.  La recrudescence des cas de variole en RDC est due à des flambées associées à deux sous-clades du clade I du virus de la variole du singe (MPXV) - le clade Ia et le clade Ib.

En plus de la flambée dans les provinces orientales de la RDC et au Burundi, des cas de mpox dus au clade Ib ont été signalés depuis juillet 2024 dans trois pays voisins de la RDC, qui n’avaient pas signalé de cas auparavant: le Kenya, le Rwanda et  l'Ouganda.

En 2024, des cas de variole liés au clade Ia ont été recensés en République centrafricaine et en République du Congo, et des cas liés au clade II ont été signalés en Afrique du Sud, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Libéria et au Nigéria, indique le communiqué onusien.

- Le manque de vaccins

Outre un système de surveillance « efficace », l’agence sanitaire mondiale de l’ONU invite la communauté internationale à concentrer les ressources en RDC, au Burundi et dans les pays voisins qui sont à risque. 

« Nous pouvons faire beaucoup de choses et, comme vous nous avez entendu dire, pour le Covid, nous sommes tous dans le même bateau et tout le monde a un rôle à jouer », a affirmé la Dre Maria van Kerkhove, cheffe de l’unité de préparation et de prévention des épidémies et des pandémies à l’OMS.

S’agissant de la question du vaccin, l’OMS estime qu’il s’agit d’une préoccupation pour tout le monde, en particulier au sein du continent africain. 

« Nous n’avons pas déployé le vaccin dans certaines des zones où nous aimerions le faire », a insisté le Dr. Otim, ajoutant que l’OMS travaille actuellement avec ses partenaires afin d’élargir l’accès des pays de la région à l’importation des vaccins dont l’importation est actuellement recommandée.

« Nous avons deux vaccins qui sont actuellement recommandés et pour une raison quelconque en termes de production et de capacité disponible pour augmenter la production, nous n’avons pas suffisamment de doses pour pouvoir couvrir tous les pays », a-t-il fait valoir, avertissant que « la maladie peut toucher n’importe qui et dans toutes les régions du monde, lit-on de même source.