France: Les Républicains congédient leur secrétaire général
Éric Ciotti, partisan d'une alliance avec le RN, a été exclu mercredi de LR à l'unanimité lors d'un bureau politique du parti.
Contestant la validité de la sanction, il a affirmé qu'il resterait président des Républicains.
Lors d'une conférence de presse, Emmanuel Macron a mis en garde contre des "alliances contre-nature aux deux extrêmes" et appelé à un rassemblement autour de la majorité présidentielle en vue des élections législatives.
Les réactions des ténors LR ont été virulentes à l'encontre du député sortant des Alpes-Maritimes. "Je me demande s'il devient fou", s'interroge la sénatrice de l'Aisne, Pascale Gruny.
" Il n'y a pas de place pour les traîtres et les putschs à la petite semaine", a lancé l'ancienne candidate LR à la présidentielle, Valérie Pécresse. "On est chez les dingues. Maintenant, ça suffit…", ajoute le député sortant Aurélien Pradié.
Florence Portelli, vice-présidente des Républicains, critique également les méthodes du parti et ironise sur la difficulté de destituer quelqu'un qui "devient dingue". Aurélien Pradié plaisante même sur l'idée d'appeler Jordan Bardella pour sortir Éric Ciotti du siège du parti.
L'ancien eurodéputé LR, Geoffroy Didier, affirme devant les caméras qu'il ne s'agit pas de convaincre Éric Ciotti de quitter le parti, mais de le forcer. "S'il faut le déloger physiquement, nous n'hésiterons pas à le faire". Pendant la réunion, Éric Ciotti a envoyé un message aux militants les invitant à soutenir sa démarche de rapprochement avec le RN sur une plateforme dédiée.
France 24