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Mort du jeune Nahel: La France toujours sous haute tension

Les autorités françaises ont déployé d'importants moyens pour tenter d'enrayer les violences, suite à la mort de Nahel, un adolescent tué par un tir de policier et dont les obsèques ont lieu, ce samedi.

Un total de 45 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés, dans la nuit de vendredi à samedi, pour essayer de maîtriser les émeutes qui secouent la France, depuis la mort mardi de Nahel, tué par un policier lors d'un contrôle routier, a annoncé le ministre de l'Intérieur.

Effectifs renforcés, blindés légers et couvre-feux : les autorités ont encore renforcé leurs moyens pour enrayer le cycle des violences, pillages et destructions qui agitent de nombreuses villes du pays, depuis le décès du jeune Nahel.

Le gouvernement a aussi décidé l'annulation d'événements "de grande ampleur", notamment les concerts de Mylène Farmer au stade de France à Saint-Denis, qui devaient se tenir, hier vendredi et ce samedi.

Les forces de l'ordre n'ont jusque-là pu mettre un terme aux violences qui agitent de nombreuses villes du pays depuis mardi. Malgré l'arrestation de près de 900 personnes dans la nuit de jeudi à vendredi, un total de 492 bâtiments ont été visés, 2000 véhicules brûlés et des dizaines de magasins pillés, notamment en plein coeur de Paris.


Nouveaux incidents, vendredi

Des incidents ont de nouveau éclaté, hier vendredi après-midi. Dans le centre de Strasbourg, un magasin Apple Store a été vandalisé.

 

A Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, les vitres d'un fast-food ont été brisées et du mobilier renversé à la gare RER, selon une source policière. A Créteil, un autre centre commercial a été touché et 15 émeutiers ont été interpellés.

Les obsèques de l'adolescent sont prévues, ce samedi, a indiqué, hier vendredi, Patrick Jarry, le maire de Nanterre, ville à l'Ouest de Paris, où vivait la victime.