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Réquisitoire de ''Soumoud'' contre Ennahdha et les écoles coraniques

La Coalition Soumoud a demandé la fermeture des écoles coraniques illégales et sommé l'exécutif d'intervenir rapidement sur ce dossier et d'assumer son rôle dans la protection du pays contre les dangers de la radicalisation et du terrorisme.

Elle l'a appelé, dans un communiqué publié, ce lundi, à "geler les activités de ces foyers répandus sur tout le territoire national, enquêter sur leurs financements et les traduire devant la justice".

Soumoud exhorte toutes les forces démocratiques, entre Société civile et acteurs politiques, à "se mobiliser et agir sur le terrain pour dénoncer la poursuite des activités de ces écoles hors la loi et à faire pression pour les fermer".

L'Islam politique, et en particulier le Mouvement Ennahdha, s'est employé au cours de la décennie écoulée à changer le modèle sociétal tunisien modéré et tolérant, en diffusant une idéologie extrémiste à travers une stratégie bien ficelée basée, notamment, sur les écoles coraniques, les instituts de théologie et l'Union des Oulémas musulmans "autant d'institutions qui échappent à la loi et cherchent à s'infiltrer dans notre société pour y répandre la pensée terroriste par les voies de l'enseignement, contrairement à tous les programmes validés par le ministère de l'Education", fustige-t-il.

Il note que "ces foyers de radicalisation ont continué leurs activités au cours de la décennie écoulée malgré les appels incessants de la société civile, jouissant de la protection des gouvernements successifs qui faisaient allégeance à Ennahdha, et ont pu ainsi pervertir des milliers de jeunes, jusqu'à faire de la Tunisie le premier exportateur de terroristes au monde".

Il rappelle que les principales revendications du 25 juillet appellent à ouvrir les dossiers du terrorisme, les assassinats politiques, l'envoi de terroristes vers les zones de tensions et les écoles coraniques illégales, soulignant que si les autres dossiers dépendant du pouvoir judiciaire, celui des écoles coraniques revient à la présidence du gouvernement.

(TAP)