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Rafik Boujderia met en garde contre un pic de décès en février

Le docteur Rafik Boujderia, chef du service des urgences à l’hôpital Abderrahmane Mami de pneumo-phtisiologie, a mis en garde, lors d’une intervention dans Sbeh Ennes, de la dangerosité de la situation épidémique dans le pays. « A ce rythme là, le bilan pourrait franchir le seuil des huit mille morts en février", a-t-il dit.

Selon lui, l’indiscipline, l’encombrement dans les moyens de transport public et dans les cafés, les files d’attente et les fêtes de fin d’année ont conduit à la situation actuelle.

Rafik Boujderia a affirmé que la solution est d’accélérer le processus d’acquisition d’un vaccin et de trouver une alternative au vaccin développé par Pfizer. Il a estimé que ce vaccin n’arrivera pas au cours du second trimestre 2021, vu la forte demande mondiale. « Il vaut mieux opter pour d’autres vaccins adaptés à notre environnement et à notre climat » a-t-il souligné.

Il, a par ailleurs, le docteur Rafik Boujderia  écarté l'éventualité d'un  reconfinement général, vu la crise économique que traverse le pays.