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Affaire de Regueb : Le tribunal administratif clarifie

Le Tribunal administratif a démenti, mardi, avoir prononcé un sursis à exécution de la décision du gouverneur de Sidi Bouzid portant fermeture de l’école coranique de Regueb et autorisant la poursuite de son activité.

"Les informations qui circulaient dans les médias à ce sujet sont erronées et s’opposent aux données consignées dans les registres du Tribunal", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Le Tribunal administratif avait rejeté la demande de sursis à exécution de la décision du gouverneur de Sidi Bouzid en vertu de la décision n°418771 en date du 28 septembre 2015, précise-t-on dans le communiqué.

Le représentant juridique de l’Association Ben Amor pour la mémorisation du Coran à Regueb avait intenté une action en justice pour obtenir sursis à exécution de la décision du gouverneur de Sidi Bouzid.

Soutenues par une brigade spéciale de la capitale, les autorités locales de Regueb (gouvernorat de Sidi Bouzid) avaient procédé, jeudi dernier, à la fermeture d’une école coranique et à l’interpellation de son directeur et de plusieurs autres personnes.

L’école faisait l’objet d’une décision de fermeture, depuis une longue période, pour non respect des modalités d’exercice de ce type d’activité, décision qui n’avait pas eu de suite.

Accompagnée de représentants du ministère de la Justice et du ministère de l'Intérieur, une équipe du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfance s'était rendue, vendredi dernier, à l’école coranique de Regueb, où elle a pris acte de la présence de 42 mineurs âgés de 12 à 18 ans hébergés en compagnie d'adultes dans des conditions inappropriées.

Suite à cette visite, le propriétaire de cette école a été mis en détention pour traite d’êtres humains, exploitation économique d’enfants et violence ainsi que pour suspicion d’appartenance à une organisation terroriste.

Deux mandats de dépôt ont été émis lundi à l'encontre d'un enseignant coranique accusé de viol d’un enfant inscrit à l’école coranique de Regueb, selon le porte-parole du Tribunal de première instance de Sidi Bouzid, Houcine Jerbi.

 

Source TAP