Diplomate US: La troika derrière l'envoi de djihadistes en Syrie
Dans une étude présentée mercredi 19 décembre 2018, à Washington, l’ancien ambassadeur américain à Tunis Jacob Walles du 24 juillet 2012 au 2 septembre 2015 révèle que la Tunisie des temps de la troïka formée par Ennahdha et Attakatol ont collaboré avec les terroristes et aidé à l’envoi de djihadistes tunisiens en Syrie et en Irak.
Selon le diplomate américain, ils auraient envoyé 2 900 djihadistes au Proche-Orient, ajoutant que 27 000 étaient destinés à partir. Ils ont, a-t-il dit, «rejoint les rangs de Daech, Jabhat Ennosra, l’Amée islamique et d’autres groupes terroristes». Jacob Walles a ajouté que «les pires crimes ont été commis par les Tunisiens, à l’instar de la torture et de l’assassinat du pilote jordanien Moadh Ksasba, brûlé vif».
Selon la même source, il y a eu une première période (2011-2012) durant laquelle Ennahdha et Attakatol ont permis à Ansar Achariâa et d’autres factions de s’organiser et des djihadistes pour combattre Bachar Al-Assad. Puis une seconde période (2012-2014) où le gouvernement s’est retrouvé confronté à un sérieux problème du fait que ces factions ont commencé à sévir à l’intérieur du pays, commençant par l’attaque contre l’ambassade américaine, puis les deux assassinats politiques (Belaid et Brahmi). L’ancien ambassadeur des Etats-Unis à Tunis explique que son pays a coopéré étroitement avec les successeurs de Marzouki pour remédier à la situation et mettre en place un arsenal législatif adéquat afin de combattre le terrorisme en Tunisie. Walles explique que ce phénomène par le fait que pour les jeunes les espérances de la révolution ont été trahies.
Dans une étude présentée mercredi 19 décembre 2018, à Washington, l’ancien ambassadeur américain à Tunis Jacob Walles révèle que la Tunisie des temps de la troïka formée par Ennahdha et Attakatol, coalition regroupant les partis de Marzouki, Jebali et Ben Jaafar, ont collaboré avec les terroristes et aidé à l’envoi de djihadistes tunisiens en Syrie et en Irak. Selon le diplomate américain, ils auraient envoyé 2 900 djihadistes au Proche-Orient, ajoutant que 27 000 étaient destinés à partir. Ils ont, a-t-il dit, «rejoint les rangs de Daech, Jabhat Ennosra, l’Armée islamique et d’autres groupes terroristes». Jacob Walles a ajouté que «les pires crimes ont été commis par les Tunisiens, à l’instar de la torture et de l’assassinat du pilote jordanien Moadh Ksasba, brûlé vif».
Selon la même source, il y a eu une première période (2011-2012) durant laquelle Ennahdha et Attakatol ont permis à Ansar Achariâa et d’autres factions de s’organiser et des djihadistes pour combattre Bachar Al-Assad. Puis une seconde période (2012-2014) où le gouvernement s’est retrouvé confronté à un sérieux problème du fait que ces factions ont commencé à sévir à l’intérieur du pays, commençant par l’attaque contre l’ambassade américaine, puis les deux assassinats politiques (Belaid et Brahmi). L’ancien ambassadeur des Etats-Unis à Tunis explique que son pays a coopéré étroitement avec les successeurs de Marzouki pour remédier à la situation et mettre en place un arsenal législatif adéquat afin de combattre le terrorisme en Tunisie. Walles explique que ce phénomène par le fait que pour les jeunes les espérances de la révolution ont été trahies.