Prélèvement sur les salaires des grévistes de l'enseignement Supérieur
Le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Slim Khalbous a annoncé que les jours de grève des enseignants universitaires seront prélevés sur leurs salaires et a qualifié cette action d'irresponsable et d'inacceptable.
L'Union des Enseignants Universitaires et Chercheurs Tunisiens a décidé de faire grève, appelant au respect de la grille salariale dans la fonction publique.
Elle a également menacé de ne pas remettre les notes des examens aux étudiants et de faire une année blanche "en cas de "prélèvement arbitraire".
Slim Khalbous a martelé, lors d'une interview accordée à la TAP que l'institution éducative a été patiente depuis la crise qui a commencé depuis un mois et que la loi sera appliquée.
"Nous avons été très patients. Cela fait un mois que cette crise perdure. Aujourd'hui, nous nous retrouvons dans l'obligation d'appliquer la loi", a-t-il souligné en réponse à Ijaba qui a menacé dans un communiqué publié lundi soir de décréter une année blanche en cas de "prélèvement arbitraire".
En revanche, le ministre de l'Enseignement Supérieur a assuré avoir proposé de mettre la question des augmentations salariales des enseignants universitaires sur la table des négociations dans le cadre de la commission 5+5.